L’annonce a été faite ce mardi 19 mars. Pour l’occasion, une petite vingtaine d’employés de l’USB s’était rassemblée devant la salle Martial-Caron où se tenait une réception.

Les murs du couloir étaient jonchés de panneaux comportant les témoignages, entre autres, de membres du corps enseignant qui y racontent leur plus beau souvenir sur le lieu de travail.

En effet, l’USB figure aux côtés de 34 autres entreprises au palmarès des meilleurs employeurs du Manitoba. Il s’agit d’une initiative nationale établie par la firme Mediacorp Canada Inc. Qui vise à saluer le travail des employeurs « à l’avant-garde de leur secteur », et qui offrent un milieu de travail et un programme de ressources humaines progressiste.

Un travail collectif

« Nous sommes les seuls francophones de la liste », ajoute Athalie Arnal, directrice des ressources humaines à l’USB, visiblement fière de cet accomplissement « ça nous donne une reconnaissance que nos pratiques en matière de ressources humaines sont exemplaires ». Une fierté que partage aussi Sophie Bouffard, rectrice de l’Université. « C’est une bonne nouvelle pour l’établissement et pour l’équipe. Je pense que ça reflète tous les efforts et l’engagement des gens ici à l’interne envers nos valeurs et notre mission. »

Cette nomination, Sophie Bouffard estime qu’elle est due en grande partie au personnel et aux enseignants de l’USB, qui portent les valeurs de l’établissement. « On parle entre autres d’engagement, d’intégrité de résilience. Ce sont différents éléments qui viennent informer notre façon de faire les choses ici à l’USB. Ce que je vois au quotidien, c’est l’engagement des membres de notre équipe envers notre mission éducative en contexte francophone minoritaire. » Le mandat de l’USB est donc une force fédératrice, mais elle n’est pas la seule, certains des employés de l’USB sont collègues depuis plusieurs dizaines d’années.

En effet, « Nous avons un taux de rétention très important, souligne Sophie Bouffard », et Athalie Arnal rebondit : « Le taux de roulement l’année passée était de moins de 5 %. C’est un taux très bas. »  

Différents critères

Le concours prenait en compte différents critères.

  • Le milieu de travail
  • Climat de travail
  • L’assurance maladie, prestations familiales et financières
  • Vacances et congés
  • Communication avec les membres du personnel
  • Gestion du rendement
  • Formation et développement des compétences
  • Contribution à la communauté

Un travail qui se poursuit

Le dossier envoyé par l’USB se devait donc de contenir un certain nombre de preuves, comme son programme d’avantages sociaux, les congés offerts, les programmes en diversité et inclusion, ou encore en bien-être. « C’est un gros dossier, il y a plein d’éléments. » 

Et La Liberté a interrogé Athalie Arnal, pour savoir quelle était la recette du succès. « Je pense qu’en premier lieu, la mission représente une grosse partie de l’engagement des personnes. Nous sommes aussi une institution où les employés se sentent la bienvenue. Évidemment, il y a des choses que l’on fait à propos des avantages sociaux et des conditions de travail, les salaires, mais je pense que ça va aussi au-delà de ça. »

Pour conclure, Sophie Bouffard tient quand même à souligner que cette nomination ne constitue pas une fin en soi et que « le travail continue ».