Lors de la visite organisée pour les médias le 19 mars, trois groupes de quatre élèves étaient présents pour présenter leurs projets. Jacob, Ini, Sajid et Phillips, par exemple, se sont penchés sur les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres. Pour illustrer leur recherche, le petit groupe a travaillé à la réalisation de deux maquettes basées sur des villes existantes. L’une représente une ville développée, avec des gratte-ciels (ici, en carton) et un restaurant McDonald, l’autre, un bidonville.

Jacob nous explique ce qui l’a motivé à travailler sur ce sujet. « Ce qui m’a vraiment intéressé, c’est que ces deux villes, bien qu’elles soient complètement différentes, existent à la même époque et pas si loin les unes des autres. » Tout le but de la démarche est ensuite d’encourager les élèves à apporter des solutions aux problèmes qu’ils identifient. Dans le cas de Jacob, il serait nécessaire de mettre davantage en lumière ces endroits plus pauvres du monde où les droits des personnes sont bien souvent bafoués. « Tout le monde devrait avoir droit aux mêmes opportunités que vous et moi. »

Un intérêt civique

Les autres groupes quant à eux ont travaillé sur les dépendances. Le groupe de Ista, Leah, Lucia et Finley sur les dépendances à la drogue. Celui Jamie, Talena, Divisha et Lily sur la dépendance des jeunes à leur téléphone.

Pour leur professeur, Matt Reimer, l’exercice est très intéressant d’un point de vue éducatif, mais aussi civique. « Ça donne aux enfants le sentiment qu’ils peuvent agir sur les problèmes qu’ils voient dans le monde. »  

Le Musée canadien pour les droits de la personne fera ensuite une sélection des créations proposées par les élèves. Celles-ci seront alors mises en avant lors de l’expo-vitrine Passez à l’action qui se déroulera le 23 mai 2024 au musée.