Agent de développement culturel et artistique à la FCFM depuis six ans, Edouard Lamontagne n’aura pas besoin de tout réapprendre sur l’organisme. En pleine phase de transition, il se prépare pour ce nouveau poste. « J’ai hâte de commencer et de prendre ses responsabilités. Mais j’ai encore la tête à mon rôle présentement, j’ai encore quelques tâches à finir avant. »

Devenu la Fédération culturelle de la Francophonie manitobaine il y a quelques mois, l’organisme était à la recherche d’une nouvelle direction après l’annonce du départ de Josée Théberge. Edouard Lamontagne a notamment beaucoup appris à ses côtés. « J’ai eu la chance de travailler avec elle ces dernières années. Ses idées nous ont permis de proposer des évènements qui ont eu un bel impact. J’ai notamment beaucoup appris sur l’organisme et les gens qui y travaillent. »

À la rencontre des comités culturels

S’il ne fait pas encore de plan sur le long terme, le futur directeur souhaite déjà aller à la rencontre des comités culturels. « C’est l’un de mes premiers objectifs : les rencontrer et rencontrer nos membres. Pour la suite, oui j’ai des plans, mais je ne veux pas encore me prononcer avant de pouvoir regarder les dossiers en profondeur. »

De manière plus large, alors qu’il a eu la chance de visiter plusieurs régions au Manitoba dans le cadre de ses fonctions, Edouard Lamontagne fait un point sur l’état de la culture dans la francophonie manitobaine. « Ça se porte bien. Il y a encore des conséquences de la pandémie. Nous sommes donc en train de rebâtir. Ça va mieux dans certains endroits. Mais ce que j’aime quand je fais le tour des comités, c’est de voir à quel point chaque communauté est unique. Chaque endroit, il y a un cachet beau à voir. C’est pour ça que je veux y aller pour voir comment on peut les soutenir davantage. »