Depuis 1995, le Centre ontarien de prévention des agressions (COPA) offre des ressources, en français, pour prévenir la violence, l’intimidation et les agressions sur les enfants. En 2022, le COPA est rebaptisé Centre d’orientation de prévention des agressions et devient un organisme national.

Justement, ce jeudi 18 avril, l’organisme a présenté une capsule vidéo pour lancer sa campagne d’adhésion nationale. Cette nouvelle campagne intervient dans le cadre d’un changement de structure de la membriété. Mona Audet, présidente du CA de l’organisme, indiquait que le COPA National n’accepte désormais plus que les organismes membres.

Pour cela, les organismes doivent répondre à un certain nombre de critères.

  • Avoir le français en langue de travail.
  • Œuvrer dans une communauté francophone en milieu minoritaire au Canada.
  • Adhérer à la vision, à la mission et aux valeurs du COPA National.  
  • Avoir un mandat provincial ou national et une mission compatible avec la prévention des agressions à l’endroit des enfants.

Les demandes d’adhésions, accessibles sur le site web de l’organisme, se devront d’être envoyées avant le premier juin.

Une recrudescence de la violence

La mission du COPA National, qui offre des ateliers de prévention, du soutien aux jeunes victimes et des ressources aux enfants, aux parents et aux personnels enseignants, est plus que jamais essentielle. Car le constat que tire la directrice générale Marie-Claude Rioux n’est pas réjouissant. « Les choses ne s’améliorent pas. Depuis le COVID-19, on constate une recrudescence de la violence. Les taux augmentent, mais je sais que nous pouvons faire quelque chose. » Selon la directrice, les réseaux sociaux et la « cyberviolence » jouent un rôle important dans cette recrudescence.

Aujourd’hui, le COPA National offre près de 27 programmes auprès de plus de 200 000 enfants. Des ateliers animés par des personnes formées en interne par l’organisme lui-même. « Les sujets abordés sont nombreux, explique Marie-Claude Rioux. Comme le consentement ou encore l’intimidation. »