Ce sont donc de nouvelles aventures qui vont démarrer pour Janet La France. « Ayant été à la direction générale pour les quatre dernières années et ayant commencé pendant la pandémie, il y a eu énormément de changements. Nous avons modernisé nos systèmes, nous avons doublé notre budget. »

La présidente de la Société historique de Saint-Boniface, Nicole St-Onge confie également. « Nous exprimons notre profonde gratitude à Janet pour ses contributions remarquables en tant que Directrice générale, surtout pendant la pandémie, où son leadership a été essentiel pour naviguer dans des temps difficiles. »

Désormais, Janet La France occupera un nouveau poste comme cheffe d’équipe du secteur généalogie et du patrimoine ancestrale. Elle revient donc à ses premières passions. « Pour moi, avec de nouvelles exigences qui s’en viennent dans le domaine de la généalogie, les partenariats avec des Métis et des Premières Nations, et tout ce qui a été suscité par l’annonce de Kamloops, c’était l’occasion de retourner à la généalogie.

« Ça va me permettre de me remettre dans mon domaine d’expertise, je ne retourne pas à mon ancien travail. Mais je vais me concentrer sur les questions de recherche historiques, en référence historique, parfois des questions généalogiques, mener l’équipe pour atteindre nos cibles. On va revoir nos processus. C’est vraiment du travail qui me tient à cœur et qui m’a manqué pendant les quatre années à la direction. »

Des demandes en hausse

Un point que confirme la présidente de la Société historique de Saint-Boniface. « Sa passion et son expertise dans le domaine de la généalogie, et son expérience acquise en leadership lui permettront de guider efficacement notre équipe à répondre à ces demandes croissantes et à fournir un service de qualité supérieure aux membres de la nation métisse de la rivière Rouge.

« Nous avons également un important arriéré d’au moins 1200 demandes de preuves d’ascendance de lignée métisse, et la SHSB reçoit en moyenne 200 demandes par mois. »

Janet La France se dit également reconnaissante de pouvoir continuer de mener son travail au sein de la Société historique de Saint-Boniface. « J’ai hâte de commencer, je suis reconnaissante de pouvoir continuer avec la Société historique de Saint-Boniface.

« Je serais évidemment là pour assurer une transition avec la nouvelle direction générale. Nous espérons voir quelqu’un en poste d’ici juillet. En attendant, je vais donc porter plusieurs casquettes. »