Avec des informations de Jonathan SEMAH

« Le but, explique Robert Loiselle, c’était d’aller à Notre-Dame-de-Lourdes pour y rencontrer la communauté. Pour qu’ils apprennent à nous connaître et puissent mettre un visage sur nos noms. »

Cette visite, relativement informelle, c’était également une façon pour les deux députés de rappeler aux francophones qui vivent au rural que le nouveau gouvernement ne les oublie pas, une manière de « reconnecter ».

« Le Manitoba français est partout. Ce sont nos régions, nos petites communautés et elles peuvent se sentir exclues, isolées. »

Les rencontres ont eu lieu avec des gens de la communauté, bien sûr, mais aussi le préfet de Lorne, des représentants de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM). Des personnes de Santé Sud, mais la visite s’est aussi poursuivie dans les couloirs de l’école régionale Notre-Dame. « Nous avons pu rappeler nos priorités en tant que gouvernement, indique le député de Saint-Boniface. » Et ce fut aussi l’occasion d’écouter les résidents à propos de leurs priorités, leurs besoins.

Défis et manques

« Il y a un manque important de logement. S’il y a un nouvel enseignant, ou un besoin de travailleurs, où peuvent-ils vivre? C’est un défi pour les aînés aussi. » Ce fut aussi l’occasion de discuter de certains projets de développement. Par exemple celui de la construction d’une piste d’atterrissage pour hélicoptère près de Santé-Sud.

Mais la volonté de faire avancer les projets implique d’autres problématiques. À savoir celle du besoin de main-d’œuvre, finalement intrinsèquement liée au besoin de logement. Une main-d’œuvre bilingue, idéalement pour certains des services qui existent.

Robert Loiselle a finalement fait un crochet par le village de Saint-Léon, où les problèmes soulevés étaient relativement similaires. « Le centre des aînés est plein à craquer, le logement est aussi un problème. » Et là aussi, le député a pu observer qu’il y avait un besoin de main-d’œuvre.

Robert Loiselle souligne que son rôle aujourd’hui est notamment de faire l’intermédiaire entre le gouvernement, les communautés, les associations et les différents organismes francophones. C’est en partie dans cette optique-là que la visite a été pensée.