Par Clémence Tessier – Collaboratrice

Le but? S’entendre sur des règles pour éliminer la pollution plastique d’ici 2040. Elles devront être respectées par tous les pays. Mais s’entendre, ce n’est vraiment pas simple. On t’explique!

Des avis différents

C’est le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault qui représentait le Canada à cette rencontre. Il était accompagné de sa collègue Julie Dabrusin. On lui a parlé! 

« Tout le monde est d’accord que la pollution plastique est un problème. Ce qui est plus compliqué, c’est de s’entendre sur les moyens de le résoudre! », nous a expliqué Julie 

Certains pays comme le Rwanda et le Pérou veulent qu’on réduise de moitié (ou presque) la création de nouveaux plastiques. D’autres pays, comme l’Arabie Saoudite, s’y opposent. Pourquoi? L’Arabie Saoudite est l’un des plus grands producteurs d’une ressource essentielle à la création du plastique. Peux-tu deviner de quelle ressource il s’agit? (1)

A) Caoutchouc

B) Pétrole

C) Gélatine

D) Slime

Les délégués canadiens, eux, sont d’accord pour discuter d’une diminution de la production de plastique lors de la prochaine séance de négociation. Mais selon eux, la réduire de presque moitié serait très difficile à faire. 

« Tous les pays ont une relation différente avec le plastique. Certains sont des producteurs, d’autres voient les impacts de la pollution plastique sur leur environnement. C’est un peu compliqué de s’entendre, parfois », explique Julie Dabrusin. 

Le défi : trouver un accord

En tout, cinq rencontres sur le plastique ont été organisées. Celle d’Ottawa était la quatrième. Il en reste donc une. Elle aura lieu en novembre, en Corée du Sud (en Asie). Au bout de celle-ci, les délégués devront se mettre d’accord sur la marche à suivre pour mettre fin à la pollution plastique. Pas facile! 

Pour tenter de réduire la pollution, le Canada a déjà commencé à interdire certains plastiques à usage unique. 

De l’espoir 

Julie Dabrusin est optimiste : « D’habitude, arriver à conclure un accord peut prendre des dizaines d’années. Nous, on prévoit le faire en deux ans. Je crois que c’est parce que tous les pays voient que les gens veulent un changement ».

Même s’il se dit déçu que les délégués ne soient pas encore arrivés à une entente, Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, ne perd pas espoir. Il rappelle qu’en attendant que les pays trouvent une solution, on peut tous contribuer à protéger la planète: « Des fois, c’est dur de voir comment on peut avoir un impact individuellement. Mais chaque geste compte. De plus en plus de personnes se soucient de l’environnement et se mobilisent pour faire la différence. On n’est pas seuls là-dedans »!

Toi, que dirais-tu aux délégués des pays pour les aider à trouver une entente?

(1) Bien joué, la bonne réponse est le pétrole! On utilise du pétrole pour faire du plastique parce que c’est une matière qui peut être transformée très facilement… même si c’est assez polluant!