Même si elles sont légèrement plus hautes que les niveaux enregistrés pendant la pandémie du coronavirus.

Les émissions de dioxyde de carbone, de méthane et autres gaz à effet de serre (GES) ont représenté en 2022 708 mégatonnes de CO2 équivalent, soit une diminution de 7,1 % par rapport aux niveaux de 2005, selon un rapport annuel du gouvernement fédéral publié jeudi.

“Les émissions n’ont jamais été aussi faibles en 25 ans au Canada”, a déclaré le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, lors d’une conférence de presse.

Estimant que les efforts “acharnés” du Canada “portent leur fruit”, il a affirmé que le pays était “sur la bonne voie” pour atteindre ses cibles climatiques.

Le rapport montre cependant que les niveaux 2022 sont supérieurs à ceux enregistrés les deux années précédentes lorsque la pandémie mondiale avait paralysé les économies.

Ottawa s’est engagé à réduire ses émissions de GES de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

Steven Guilbeault a reconnu que les secteurs du transport, de la construction, de l’hébergement et de l’industrie pétrolière et gazière contribuent pour beaucoup aux émissions polluantes, mais a insisté sur le fait que la tendance générale était à la baisse.

Le secteur pétrolier et gazier est de loin le plus polluant en 2022, avec 31 % des émissions totales, selon le rapport. Les transports suivent ensuite à 22 % du total.

“Nous devons poursuivre sur notre lancée avec de nouvelles mesures comme le plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier et des investissements dans la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques”, a poursuivi Steven Guilbeault.

Ces derniers mois, le Canada a réussi à convaincre plusieurs géants mondiaux de l’automobile tels que Honda, Volkswagen et Stellantis à s’installer sur son territoire pour construire des usines de véhicules électriques et de batteries.

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