Depuis 2009, le Canada reconnaît le mois de juin comme le mois national de l’histoire autochtone. Un mois de sensibilisation nécessaire pour cheminer vers la vérité et la réconciliation.

Un mois qui a d’ailleurs toute son importance pour le Centre national pour la vérité et la réconciliation comme le souligne Shasta Chartrand, directrice des communications et de la stratégie digitale. « Le Mois national de l’histoire autochtone est l’occasion de reconnaître et de célébrer les cultures, les traditions et les contributions durables des Premières nations, des Métis et des Inuits de tout le pays.

« C’est aussi le moment de reconnaître notre histoire difficile et les effets durables de la colonisation. C’est un mois important pour tous. Il faut profiter de l’occasion pour découvrir les puissantes cultures autochtones qui enrichissent notre vie à tous, et pour nous informer sur la véritable histoire des peuples autochtones au Canada. »

Encourager les pas vers la vérité et la réconciliation

Depuis plusieurs années, les différents paliers de gouvernement mettent l’emphase sur ce mois. Une bonne nouvelle. « Nous sommes encouragés par le fait que de plus en plus d’organisations et de gouvernements au Canada reconnaissent ce mois important.

« Cependant, cela ne signifie pas que la réconciliation est près d’être achevée. Il reste encore un long chemin à parcourir. Notre mandat est de continuer à éduquer tout le monde sur l’histoire et les impacts continus du système des pensionnats au Canada. Tout en encourageant les individus, les entreprises et les gouvernements à faire ce qu’ils peuvent pour soutenir les 94 appels à l’action issus du travail de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada. »

Pour ceux et celles qui se questionnent par où commencer, le Centre national pour la vérité et la réconciliation donne quelques pistes. « Nous disposons d’un grand nombre d’informations et de ressources disponibles en ligne. En particulier, des archives complètes où les survivants du système des pensionnats, leurs familles et leurs communautés peuvent accéder à leurs dossiers, en plus de la bibliothèque de ressources pédagogiques qui renvoie à des ressources provenant de diverses sources. »

Semaine de la vérité et de la réconciliation

Outre ce mois sur l’histoire autochtone, le Centre national pour la vérité et la réconciliation concentre aussi ses efforts sur la semaine de la vérité et de la réconciliation à la fin septembre. « Nous présentons des exposés éducatifs à des groupes dans tout le pays, à la fois en personne et virtuellement.

« En outre, nous nous réjouissons de toutes les activités que nous avons prévues pour la Semaine de la vérité et de la réconciliation, en septembre, afin de soutenir l’apprentissage continu. Nous mettrons en contact des élèves de la 1e à la 12e année pour qu’ils participent à des sessions d’apprentissage virtuelles.

« Également, nous proposons des déjeuners-conférences au grand public et organisons deux rassemblements importants : un évènement d’autonomisation des jeunes à Winnipeg le 18 septembre et Remembering the Children. Ainsi qu’un rassemblement commémoratif sur la Colline du Parlement qui sera diffusé à l’échelle nationale le 30 septembre, la Journée nationale pour la vérité et la réconciliation. »

Au-delà des mois ou des semaines dédiés à ces sujets, Shasta Chartrand rappelle que « la compréhension de notre passé est essentielle à la construction d’un avenir meilleur pour tous. Et bien que nous ayons fait des progrès, nous reconnaissons qu’il reste un long chemin à parcourir pour que tous empruntent la voie de la réconciliation, qui exige un engagement de la part de tous les Canadiens ».