La grande salle du Centre de l’amitié de La Broquerie était bien remplie en début d’après-midi, pour l’assemblée générale annuelle de Services Rivière Seine pour aînés.
L’organisme bilingue à but non lucratif offre divers services aux aînés, notamment, et c’est autour de cela que toutes les conversations ce jeudi ont gravité : des services de transport.
Ainsi, parmi les personnes présentes, des aînés bien sûr, des chauffeurs volontaires, mais surtout un panel. Ce dernier, composé de représentants des différents centres de soins longue durée de la région. À savoir Paradise Village et La Villa Youville, représentée par son directeur général, Yann Boissonneault.
Après avoir suivi l’ordre du jour et présenté un état financier globalement positif, puisque Services Rivière Seine pour aînés termine l’année avec 1 248,66 $, la séance s’est transformée en une grande conversation entre membres du panel et de l’audience.
Comme mentionné plus tôt, le thème principal concernait les services de transport aux aînés et les défis qui entourent ces services.
La naissance d’une collaboration
Heather Dean, présidente de Services Rivière Seine pour aînés, explique que l’objectif était clair, lorsque le CA a décidé de clore l’AGA sur une période de questions/réponses.
« Nous voulions rassembler toutes les personnes impliquées dans le transport des aînés dans notre région autour d’une même table. »
Pour l’heure, La Villa Youville, Paradise Village et Services Rivière Seine pour aînés, offrent des services de transport chacun de leur côté. Au rural, les aînés en perte d’autonomie ont besoin de pouvoir se rendre en ville pour diverses raisons. Principalement, leurs rendez-vous médicaux. Et il faut aujourd’hui faire face à plusieurs difficultés.
Entre autres, le recrutement et la rétention de chauffeurs volontaires. Mais aussi la mise en place d’une certaine coordination entre les différents programmes de transport dans la région. Et plusieurs pistes de solutions ont émergé pendant l’assemblée.
« Certains ne veulent pas de l’usure de leur voiture. Ils sont payés pour leur essence, 47 cents par kilomètre, mais l’usure est difficile. S’ils avaient à disposition une voiture partagée, appartenant à quelqu’un d’autre. C’est quelque chose qui a été évoqué aujourd’hui et ce modèle pourrait inciter plus de personnes à faire du bénévolat. » Heather Dean semble convaincue.
De son côté Yann Boissonneault a salué l’initiative de Services Rivière Seine pour aînés. « Il y a déjà eu des discussions entre partenaires, mais c’était la première que l’on se retrouve ensemble dans une salle et c’est vraiment le génie de Heather Dean. C’est le début d’une collaboration et d’un partenariat qui va se former aujourd’hui avec les participants. »