Il faut dire que le centre est ouvert et opérationnel 365 jours dans l’année. « Pas de vacances pour les animaux », s’amuse Zoé Nakata, directrice générale de Wildlife Haven.

De la même manière, le besoin de bénévoles se fait ressentir à longueur d’année. La directrice générale indique toutefois que la fin de l’été est une période un petit peu particulière. « Beaucoup de nos bénévoles s’en vont à ce moment-là. Les étudiants reprennent leurs études par exemple alors c’est vraiment une période critique pour nous. Il faut trouver de nouveaux bénévoles pour nous aider tout au long de l’automne et de l’hiver. »

Zoé Nakata indique que l’automne est une saison assez chargée. C’est à l’automne que l’on voit le retour d’un grand nombre d’animaux migrateurs, beaucoup de buses ou encore de vautour.

Plusieurs missions

C’est donc un appel à la communauté que passe Zoé Nakata, qui explique que les missions auxquelles les bénévoles devront prendre part sont à la fois variées et enrichissantes. « Il y a une grande variété de tâches que les jeunes peuvent apprendre à l’hôpital vétérinaire. On a besoin d’aide pour préparer la nourriture et nourrir les animaux, il y a certainement pas mal de nettoyage de cage et d’enclos, mais il y a aussi la possibilité d’aider la vétérinaire et notre équipe de spécialistes lors des examens par exemple. Plus les jeunes passent du temps chez nous, plus ils accumulent de l’expérience et peuvent se retrouver à prendre part à des expériences plus complexes. »

Le centre de réhabilitation comprend aussi un programme d’éducation. À ce propos, des bénévoles sont aussi demandés pour intervenir dans les écoles, pour parler de la mission du Centre.

Enfin, il est également possible de se porter volontaire pour rejoindre l’équipe de secours. « C’est un entraînement plus spécialisé, afin d’enseigner aux élèves à rester en sécurité et è interagir avec les animaux convenablement.

Avant d’intégrer l’équipe de WildlifeHaven, il faut d’abord suivre une formation, dont le contenu dépendra du choix de mission de l’individu. Pour se porter volontaire, il faut se rendre sur cette page.

Comme à l’accoutumée, Zoé Nakata rapporte que l’été est assez occupé. « Pas tant en termes de volume de patient, mais les cas que nous avons, nécessitent plus d’expertise, de chirurgie. Ce sont des cas plus complexes. »