Fondé par Bendrix Williams, le 48 Film Festival s’est considérablement développé au fil des ans. Cette année marque 10 ans depuis la création du festival, qui a vu le jour en 2014 et qui a connu une pause pendant une année. 

Serena Bauer, l’une des administratrices du conseil d’administration, précise. « Lorsque Bendrix Williams l’a présenté pour la première fois au Festival international du film de Gimli (FIFG), la salle était assez petite. 

« Aujourd’hui, il attire une plus grande foule. Nous sommes en mesure de vendre tous les billets chaque été. » 

Chaque année, 20 des meilleurs films proposés font leurs débuts au FIFG pour une projection d’environ 60 minutes. 

Plusieurs prix décernés

La deuxième projection a lieu à Winnipeg, Serena Bauer donne les contours de cette soirée. 

« Pour la programmation de cette année, nous servirons de la nourriture lors d’une réception qui débutera la soirée, suivi de la projection et remise de prix. » 

Des prix sont décernés dans différentes catégories, telles que le meilleur film, le meilleur réalisateur, le meilleur directeur de la photographie, le meilleur montage, le meilleur son, le meilleur acteur et le meilleur acteur de soutien, afin de reconnaître et d’apprécier le travail des cinéastes et des équipes. 

Les deux meilleurs films seront ensuite projetés à plus grande échelle au Festival international du film de Toronto (TIFF). « À l’avenir, nous aimerions organiser 48 Film Festival avec une envergure nationale. Différentes provinces se réuniraient pour présenter leurs films, tout en conservant la même structure que notre festival actuel. » 

Le soutien 

Chaque été, en juin, les cinéphiles et les cinéastes en herbe sont invités à répondre au défi et à créer un court métrage du début à la fin en moins de 48 heures. Ils doivent également suivre le thème accordé, différents critères et techniques, et parvenir à les intégrer d’une manière créative dans leur oeuvre. 

Serena Bauer relève que « les participants sont les bienvenus et sont encouragés à s’inscrire avec des amis. Mais nous organisons géné-ralement un évènement de jumelage avant le concours. 

« Tous ceux qui veulent participer à la réalisation d’un film dans le cadre du festival peuvent participer à cet évènement de jumelage. C’est aussi une occasion de rencontrer des gens qui partagent la même passion. Donc, s’il vous manque une personne dans votre équipe ou que vous vouliez en construire une, il y a plein de gens à rencontrer. » 

Tremplin pour artistes

Le festival est ouvert à tous et encourage tout le monde à se lancer dans cette aventure au moins une fois. « Nous nous efforçons d’être aussi inclusifs que possible, qu’il s’agisse des participants ou de la représentation culturelle dans nos films et lors de nos évènements. 

« De plus, on trouve que le développement personnel n’est pas limité à l’âge. Il y a des jeunes qui sortent tout juste de l’école secondaire et c’est l’occasion pour eux d’essayer quelque chose de nouveau. 

« Il y a aussi d’autres personnes qui ont travaillé de neuf heures à cinq heures, du lundi au vendredi, pendant les 20 dernières années et qui veulent réaliser leur rêve de prendre part à la création d’un film. » 

Ce festival est aussi un tremplin pour plusieurs artistes émergents. Serena Bauer insiste. « Avec des festivals amateurs, des rêves se réalisent et des personnes prennent conscience de leur valeur sur la scène artistique. Et lorsque vous avez une population artistique qui croit en elle, qui l’inspire et l’encourage, cela se répercute sur la communauté locale. »