La cérémonie de dévoilement s’est déroulée dans l’un des hangars de la 17e Escadre, Base Forces canadienne à Winnipeg.
Pour l’occasion, une quarantaine de personnes civiles et une autre cinquantaine de personnes en uniforme militaire s’étaient réunies dans le hangar 11. Après quelques discours, sous les roulements de tambour de l’orchestre des services de musique des Forces canadiennes, la pièce a été révélée.
L’Aviation royale canadienne à l’honneur
Pour célébrer le 100e anniversaire de l’Aviation royale canadienne, la pièce arbore en son centre un avion CC130-H, aussi appelé Hercules.
Le Capitaine Christopher Smith indique qu’il s’agit d’un avion assez emblématique de l’Aviation royale canadienne. « Il est principalement utilisé pour des missions de type recherche et sauvetage. Je suis déjà monté dedans une fois, et nous étions environ une centaine à bord. »
Hercules bénéficie d’une autonomie de 7 200 kilomètres. Il est capable de décoller et atterrir sur des pistes courtes ainsi que de voler dans les conditions météorologiques les plus difficiles.
En tout, ce sont 3 millions de pièces qui seront mises en circulation dans tout le pays. La directrice générale de la Monnaie royale canadienne Marie Lemay indique que ce chiffre n’a pas été choisi au hasard.
Mise en circulation, comment ça marche?
« C’est assez pour que les gens soient en mesure d’en trouver.Mais c’est aussi le bon nombre pour que la pièce reste assez rare. Que les gens se disent : ah voilà la pièce de la commémoration! »
La directrice estime que les pièces devraient pouvoir se trouver d’ici quelques semaines, si tout se passe bien. Effectivement elle indique que les personnes qui tombent sur de nouvelles pièces ont tendance à la conserver, mais elle reste sûre qu’il ne s’agit que d’une petite portion de la population.
Quant à savoir quel est le processus suivi afin de mettre en circulation ces pièces, Marie Lemay explique :
« En fait, nous travaillons avec les banques et les compagnies de fourgons blindés. Avec eux on gère toute la circulation des pièces à travers le pays. On sait où sont les pièces, on est capable de faire des échanges, de s’assurer que les pièces se trouvent là où l’on en a besoin. Ça nous permet d’avoir une production très efficace, mais aussi d’introduire de nouvelles pièces directement dans le système. »