Début août, le gouvernement fédéral avait annoncé des mesures pour réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires au Canada.
Parmi ces mesures, le ministre de l’Emploi, Randy Boissonnault a donné le détails des changements qui entrent en vigueur le 26 septembre.
- « Le pourcentage de travailleurs étrangers temporaires dans le cadre du volet des postes à bas salaires du Programme des travailleurs étrangers temporaires est établi à 10 % ;
- pour toutes les évaluations de l’impact sur le marché du travail (EIMT) approuvées pour les postes du volet des postes à bas salaires, la durée du travail sera limitée à un maximum d’un an, y compris pour celles faisant l’objet d’un traitement simplifié. Les professions du volet agricole primaire sont exclues de cette mesure et
- La politique de refus de traiter une demande d’EIMT s’appliquera dans toutes les régions métropolitaines de recensement où le taux de chômage est de plus de 6 %. »
Mais tous les permis de travail pour les travailleurs temporaires étrangers ne demandent pas d’EIMT. En effet, pour les francophones qui souhaitent d’établir en dehors du Québec, il existe des dispenses d’EIMT.
Francophones hors Québec
À savoir si ces changements affecteraient ces permis de travail, Remi Lariviere, chargé des relations médias au ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada a expliqué qu’« en juin 2023, le ministère a annoncé une prolongation de deux ans du Programme mobilité francophone, sous le Programme de mobilité internationale, qui permet aux employeurs canadiens (hors Québec) de faire une offre d’emploi à un candidat admissible ayant une maîtrise modérée du français pour toutes les Classifications nationales des professions, à l’exception de certains emplois dans l’agriculture primaire.
« Cette mesure ouvre désormais la porte aux immigrants francophones en leur donnant la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle au Canada et de se qualifier pour la résidence permanente.
« Ces changements renforcent l’engagement du gouvernement du Canada en faveur de la croissance démographique et de la prospérité économique. Ils lui permettent également de poursuivre ses efforts pour contribuer à l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire et pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire partout au Canada, à l’extérieur du Québec. »