Construit en 1959, ce pont va connaître sa première grande restauration. Un moment attendu par Joel Lemoine, conseiller municipal de la région de Sainte-Agathe pour la municipalité rurale de Ritchot, qui évoque l’état actuel de la structure. « C’est une excellente nouvelle. Ça fait au moins une bonne dizaine d’années qu’on voit le pont tomber en morceaux graduellement. Normalement, c’est une infrastructure à remplacer tous les 25 à 30 ans. Là, on a doublé ce temps. Mais parfois, on y voit des trous, on voit à travers le pont, on a été même parfois en mesure de voir la rivière rouge en dessous. »
L’infrastructure a connu bien sûr plusieurs petites réparations pour pallier ces problèmes, mais cette grande restauration devenait urgente. « Les piliers sont encore en très bon état, mais il faut éviter la situation qui était arrivée à Saint-Adolphe il y a quelques années. Les piliers étaient tombés dans la rivière. Mais là, avec tout le trafic qui augmente sur le pont Louis-Riel, c’était le temps de refaire un pont », estime Joel Lemoine, qui a apprécié l’approche du gouvernement qui a consulté les personnes de la région avant de se lancer dans ces grands travaux.
La route restera ouverte pendant les travaux
Le pont Louis-Riel, sur la route provinciale 305, constitue un lien est-ouest essentiel au-dessus de la rivière Rouge, reliant les résidents, les entreprises et les terres agricoles à la route provinciale 75. Joel Lemoine donne plus de détails sur l’importance et l’utilité de ce pont. « Le pont sur la 305 est essentiel pour Sainte-Agathe. Il y a de la logistique avec des poids lourds, des véhicules locaux, mais aussi les équipements agricoles. »
L’entreprise de construction PCL a prévu une fin de travaux à l’automne/hiver 2026. Dans le détail, il est prévu la construction d’une nouvelle surface de roulement, plus large que l’actuelle, avec deux voies de circulation de 3,7 mètres et des accotements de 1,8 mètre, ainsi qu’un sentier piétonnier de 2,7 mètres de large. « Pendant les travaux, une voie restera ouverte à la circulation, c’était une de nos conditions », souligne Joel Lemoine, qui rassure les personnes qui empruntent cette route.