Sur le thème d’Identité et Héritage : Regards croisés sur la diversité et la transmission culturelle, quatre panélistes ont pu creuser le sujet durant deux heures au Centre culturel franco-manitobain.

En outre, Félix Mathieu, professeur agrégé en sciences politiques à l’Université de Winnipeg, Arianne Mulaire, fière Métisse de la Rivière-Rouge, Wilgis Agossa, directeur générale de la Cathédrale de Saint-Boniface et Jean-Michel Beaudry, directeur général de la Société de la francophonie manitobaine, se sont prêtés au jeu.

Il a été question de construction identitaire, de parcours pour construire cette identité, d’acceptation de soi et des autres, de symboles, de rôle des médias ou encore d’éducation.

Cette conférence était organisée dans le cadre de la semaine de l’immigration francophone au Canada. Salwa Meddi, gestionnaire du RIF MB, est l’organisatrice de cette conférence. « Tout ceci s’inscrit dans le thème de la semaine nationale. L’idée est de pousser les gens à réfléchir, à se remettre en question et à sortir de notre quotidien. C’est aussi un moyen de réfléchir aux gestes concrets que l’on peut poser pour insuffler un changement que l’on veut voir dans la société. »

Une conversation à plusieurs

Les échanges ont d’ailleurs beaucoup été axés sur un message d’espoir. Salwa Meddri aura tenu quelques mots en particulier. « L’élément important à retenir c’est le respect. Respecter la différence, respecter l’autre, peu importe qu’il est. Il faut faire ce travail sur soi pour accepter la différence et ne pas la rejeter. Nous voulons trouver un terrain d’entente pour avoir ce vivre ensemble. »

C’est exactement ce qu’a ressenti Roxane Dupuis. Elle a, en effet, participé à la conférence pour différentes raisons. « Comme citoyenne engagée, c’était important de souligner la semaine de l’immigration francophone. J’habite au rural et j’ai besoin d’élargir mes perspectives sur ce que veut dire immigration francophone. Veut, veut pas, quand on parle d’immigration francophone, on parle de diversité. Alors être ici contribue à ma propre réflexion et à mon propre cheminement. Nous avons vraiment beaucoup à gagner en nous écoutant les uns et les autres. »

À ce sujet, Christelle Mekoh, modératrice pour ce panel, insiste sur l’importance de ces discussions. « Il y avait une belle diversité au sein des intervenants. Il y avait beaucoup de richesse. Nous sommes tous uniques. Mais si on fait preuve de courage et qu’on va vers l’autre, on pourrait vivre dans une société avec plus de cohésion. »