À la date limite du 26 février, seul Maurice Banville s’était inscrit auprès de la municipalité pour devenir conseiller. Par conséquent, l’élection partielle prévue initialement pour le 3 avril n’aura pas lieu.
Le Saint-Pierrois a officiellement pris ses nouvelles fonctions le 5 mars.
Son désir d’aider sa communauté, comme l’ensemble des élus du conseil acclamé, l’a mené en politique municipale.
Né et ayant grandi à Saint-Pierre-Jolys, Maurice Banville a souvent été impliqué dans la vie de son village. « C’est une communauté avec laquelle j’ai grandi. On se connaît tous! », a-t-il expliqué à La Liberté.
Par le passé, le Jolysien a siégé sur le comité organisateur des Folies de grenouilles et le conseil de parents de l’école communautaire Réal-Bérard. Aujourd’hui, il siège au conseil d’administration du Musée de Saint-Pierre-Jolys.
« J’ai toujours voulu m’impliquer dans ce qui se passe, c’est pour ça que j’ai siégé sur tous ces conseils », explique-t-il.
Il raconte avoir été pompier volontaire pendant 15 ans, jusqu’à tout récemment.
Un engagement pour le développement
Comme priorité, le résident du village de plus de 1 300 habitants met de l’avant le développement résidentiel. « J’aimerais faire agrandir Saint-Pierre, pour amener plus de monde à venir vivre dans le village. »
Comme plusieurs parents, l’accès au logement est une préoccupation pour le nouveau conseiller, alors que ses deux enfants, maintenant adultes, n’ont toujours pas quitté la maison.
Maurice Banville défend une philosophie personnelle : acheter plutôt que louer. « J’ai toujours été contre le fait de vivre dans un appartement et de gaspiller cet argent en payant un loyer », ajoute-t-il.
À l’agenda municipal
Des projets de développement à l’accueil d’immigrants francophones, les élus de Saint-Pierre-Jolys ont du pain sur la planche.
Le 30 janvier, le gouvernement fédéral a annoncé que la municipalité sera l’une des six communautés francophones en situation minoritaire qui participera au Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales (PPICR).
Un programme qui verra l’augmentation de la population francophone et bilingue du village, situé à une quarantaine de kilomètres au sud du périmètre de Winnipeg.
Parmi ses objectifs de développement, la municipalité vise aussi à transformer son aréna en « campus communautaire ». Le projet est présentement dans sa première phase de collecte de fonds.
Selon le site web de la municipalité, l’installation revitalisée sera baptisée « Le Rendez-vous ». Cet espace abritera la bibliothèque régionale, une patinoire « remise à neuf », un centre de conditionnement physique et une garderie.