À l’origine Bushwak s’appelait Francosurvie et rassemblait des jeunes provenant de partout dans l’Ouest et le Nord canadien.

Puis dans les années 2010, une version seulement pour le Manitoba est apparue. Bushwak est donc arrivé, mais n’a pas eu lieu en 2024 à cause des feux de forêt dans la zone où devait se tenir le camp.

Le Cjp relance donc le projet pour cet été 2025. Il aura lieu à la rivière Maskwa, précisément au Maskwa Project, près de Saint-Georges au nord-est de Winnipeg.

« C’est plus ou moins comme un camp d’été que l’on peut voir avec des jeunes, mais l’on y apporte des aspects de survie en nature, une histoire métisse et aussi comment voir le plein air d’un point de vue franco-manitobain », résume Josée Roy, coordonnatrice de projets pour le Cjp.

Josée Roy donne plus de détail sur ce qui est prévu pour la vingtaine de participants attendus.

« Bien sûr, il y a des choses qu’on veut garder encore secrètes, mais généralement nous allons faire des ateliers, du canotage, de l’orientation, des soirées feux de camp. Et le dernier jour, l’on a toujours ce que l’on appelle le défi du Voyageur.  C’est comme une grosse chasse au trésor où les participants devront mettre en œuvre ce qu’ils auront appris tout au long du camp. »

Culture, histoire et francophonie au rendez-vous

La représentante du Cjp en dit également plus sur le type de personne qui participe au camp d’été Bushwak. Josée Roy observe une grande diversité de participants qui viennent connecter.

« L’on a souvent un beau mélange. Il y a des jeunes qui viennent d’ici et qui veulent explorer plus leur province. L’on peut voir aussi des personnes de France d’ailleurs qui viennent avec eux pour vivre cette expérience. On a également de jeunes étudiants internationaux. »

Par ailleurs, Josée Roy confirme qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert en camping pour participer au Bushwak.

Grâce au soutien notamment du Programme de valorisation d’initiatives francophones (VIF), soutenu par le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 du gouvernement du Canada par l’entremise de Patrimoine canadien, le Cjp peut proposer le camp d’été Bushwak gratuitement.

Un atout qui est très important selon Josée Roy. « Oui, on a souvent des jeunes qui veulent nous rejoindre. Mais du fait de leur situation, certains sont à l’université, ont un emploi à temps partiel et n’ont pas énormément de moyens. Certains nous disaient qu’ils allaient manquer du travail s’ils venaient au camp, ce qui n’était pas possible pour eux. Maintenant que l’inscription est gratuite, ils vont pouvoir venir. »

Les places sont limitées et les inscriptions ferment le 10 août.

Toutes les informations sur le site du Cjp.