Pour Myriam Leclercq, coordonnatrice, c’est une occasion d’affirmer la présence francophone au Manitoba, avec l’aide précieuse de près d’une centaine de bénévoles.
La 54e édition du festival multiculturel Folklorama bat son plein.
Une fois de plus, l’ampleur du festival ainsi que la variété de cultures représentées sont tout à fait représentatives de la diversité qui anime la province. Ainsi, en tout, 43 pavillons et tout autant de pays et de cultures sont à découvrir depuis le 3 août, et ce jusqu’au au 16 août.
Un retour attendu
Après son absence lors des célébrations de l’an passé, le pavillon canadien-français sera de retour cette année, à Saint-Boniface, au Centre culturel franco-manitobain (CCFM) du 10 au 16 août.
À l’instar des années précédentes, le folklore canadien-français prendra bien des formes derrière les murs du CCFM. Il se montrera sur scène, à travers l’Ensemble folklorique de la Rivière-Rouge, en cuisine dans ses tourtières, ces tartes au sucre, mais aussi, pour- quoi pas, pour ceux qui sont assez vieux, au fond d’un verre de caribou?
Chaque pavillon se divise en plusieurs sections, spectacle, cuisine, souvenir et exposition.
Myriam Leclerq, coordonnatrice du pavillon, indique que la Compagnie de La Vérendrye arpentera les couloirs du Centre culturel pour aller à la rencontre des visiteurs.
« Les gens pourront en apprendre davantage sur l’histoire de la francophonie ici, dans l’ouest canadien. Il y aura aussi de jeunes violonistes qui joueront des chansons classiques du répertoire canadien-français. »
Et puisque la francophonie manitobaine va de pair avec la communauté métisse, des ateliers de tissage de ceintures fléchées feront partie des différents éléments réunis au pavillon.
En tout cas, les visiteurs auront l’occasion de « découvrir la francophonie de différentes façons ».
« Découvrir la francophonie de différentes façons »
Beaucoup de choses font leur retour cette année, y compris la boutique du Musée de Saint-Boniface qui ouvrira sur place. Et une petite nouveauté à noter également, des panneaux d’interprétation accompagneront les drapeaux de la francophonie canadienne pour raconter les histoires qui se cachent derrière leur création.
Du côté de Myriam Leclercq en tout cas, on a « hâte » que ça commence.
« C’est beaucoup de travail et à mesure que l’on se rapproche du début, ça s’intensifie. Folklorama c’est un évènement pour lequel on travaille depuis le mois de janvier, c’est beaucoup de préparation alors on a hâte de voir ce que ça va donner. »
« Participer au Folklorama, c’est une façon d’ouvrir nos portes à la communauté majoritaire. Être présent c’est une façon de dire que l’on est là, que l’on est fier de notre culture. »
Et pour pouvoir véhiculer ce message, il est important de souligner que les artistes et intervenants qui seront présents pour animer le pavillon le feront, pour la plupart, bénévolement.
« Un peu moins d’une centaine de bénévoles seront sur le site, indique Myriam Leclercq. Les personnes à l’accueil, sur scène, dans les cuisines, sans ces gens-là qui donnent de leur temps pour nous soutenir toute la semaine, nous n’existerions pas. »
Les bénévoles sont d’ailleurs toujours les bienvenues et les intéressés peuvent s’inscrire sur la page internet du CCFM dans la rubrique pavillon canadien-français.
« On a toujours des changements ou des annulations de dernières minutes alors si l’on a besoin de quelqu’un ça peut toujours aider. »