Ce mardi, Air Canada a annoncé que les négociations avec le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 10 000 agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge, « sont dans une impasse. »

En l’état, cela pourrait entraîner l’interruption des activités du transporteur aérien dès le 16 août.

« Air Canada négocie avec le SCFP depuis huit mois et, bien que nous ayons réglé de nombreux points, dont aucun n’a exigé de concessions, nous restons très éloignés sur des questions clés », a notamment fait savoir Arielle Meloul-Wechsler, vice-présidente générale et chef des Ressources humaines et des Affaires publiques d’Air Canada, dans un communiqué de presse.

« Air Canada examine maintenant toutes les options restantes, y compris une demande d’arbitrage imposé par le gouvernement, afin de prévenir une interruption des activités ou du moins d’éliminer cette incertitude intolérable pour nos clients », a également ajouté Arielle Meloul-Wechsler.

Plus tôt dans la journée, le SCFP disait avoir rejeter l’offre d’Air Canada de recourir à l’arbitrage exécutoire d’un tiers. 

Selon le SCFP, « les arbitres s’appuient sur la jurisprudence et le statu quo pour rendre leurs décisions. Or, les agents de bord d’Air Canada tentent de briser le statu quo en mettant fin à l’abus historique du travail non rémunéré dans ce secteur. » 

Le syndicat explique aussi que « la décision de l’arbitre serait définitive » et que « les membres n’auraient pas la possibilité de voter sur cette décision. »

« Tout le monde sait que les meilleurs accords sont conclus à la table des négociations et non pas imposés par un tiers extérieur », a par ailleurs affirmé le syndicat.

Chaque jour, plus de 130 000 personnes voyagent avec Air Canada.