Au lendemain de cette annonce du gouvernement provincial, les acteurs de ce dossier saluent cette décision.
« Nous accueillons favorablement ce qui constitue une avancée très importante vers cette désignation régionale que nous demandons depuis un an et demi. Ce groupe de travail représente une occasion concrète de bâtir un système de santé durable, bilingue et adapté à la réalité régionale », peut-on lire dans une déclaration commune publiée sur le site de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM).
Interrogé par La Liberté, le maire de la Ville de Sainte-Anne, Yvan St. Vincent, abonde dans ce sens. Il explique que le dossier s’est accéléré pendant ce mois de septembre après la visite de Uzoma Asagwara, ministre de la Santé, des Aînés et des Soins de longue durée.
« Nous avions eu une rencontre avec Uzoma Asagwara début septembre. La réunion s’était terminée avec une promesse d’engagement. Deux semaines plus tard, on voit l’annonce de la structuration de ce comité pour voir comment l’on peut accomplir notre but de régionalisation de notre hôpital. Nous sommes très contents, c’est une très bonne nouvelle et définitivement un pas dans la bonne direction. »
« Définitivement un pas dans la bonne direction »
Le groupe de travail comprendra des fonctionnaires du ministère manitobain de la Santé, des Aînés et des Soins de longue durée, des responsables municipaux locaux, du personnel professionnel de la santé et des parties prenantes de la collectivité, fait savoir la Province.
Le gouvernement précise également que ce groupe de travail organisera des consultations publiques.
À date, Yvan St. Vincent n’a pas plus de détails sur les prochaines étapes à venir, mais promet de suivre de très près ce dossier. « On ne lâchera pas, le travail n’est pas fini », dit-il.
« Nous avons eu beaucoup de soutien des résidents, mais aussi des municipalités de Sainte-Anne bien sûr, mais aussi La Broquerie et Taché. On est forts ensemble et on va continuer. »
Pour rappel, Yvan St Vincent avait tiré la sonnette d’alarme pendant l’été. Il avait mis de l’avant tous les défis des urgences : horaires d’ouvertures réduites, manque de personnel, charge de travail et de fréquentation qui ne diminuent pas, l’accès aux soins pour la population en augmentation du sud-est de Winnipeg et des conditions de travail du personnel de l’hôpital loin d’être idéales.
Le maire de la ville exhortait donc la Province à attribuer le statut d’hôpital régional à l’institution de santé de Sainte-Anne.
L’obtention du statut d’hôpital régional impliquerait que l’Hôpital Sainte-Anne reste ouvert 24/7. Cela voudrait donc dire, que les investissements de Santé Sud vers le recrutement et l’offre de service seraient plus important.


