C’est par le volet provincial du Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement (FCIL) que ces investissement sont réalisés dans des muncipalités rurales du Manitoba.

L’allocation du CHIF, combinée au financement provincial, permettra de financer les projets suivants :

– 22 millions $ pour le réseau de traitement de l’eau potable et des eaux usées de Red-Seine-Rat Est,

– 22 millions $ le réseau de traitement de l’eau potable et des eaux usées de Red-Seine-Rat Ouest, à Brandon,

– 22 millions pour le plan d’immobilisations de la Pembina Valley Water Co-operative,

– 6,5 millions $ pour la lagune de Boissevain,

– 4,4 millions $ pour le raccordement de la canalisation d’égout de Morden à Winkler.

« Ces projets essentiels liés à l’eau et aux eaux usées donnent aux municipalités rurales les moyens de se développer, d’attirer de nouvelles familles et de maintenir un coût de la vie abordable », a notamment déclaré le premier ministre du Manitoba Wab Kinew.

À noter que la contribution pour le projet RSR se répartit entre 10 millions $ de la Province et 12 millions $ du gouvernement fédéral.

Ce projet regroupe sept municipalités rurales, dont quatre municipalités bilingues (La Broquerie, De Salaberry, Ritchot et Taché).

Il est « présentement à l’étude dans le FCIL, cette fois-ci, sous le volet direct entre municipalités et gouvernement fédéral », souligne l’Association des municipalités bilingues du Manitoba qui salue cet « investissement majeur ».

Selon des données de l’AMBM, si ce projet se projet se concrétise, cela permettrait de créer la capacité nécessaire pour plus de 20 000 nouveaux logements, générer 3 400 emplois et produire des retombées économiques de 1,9 milliard $.

« Avec des coûts de construction qui augmentent chaque année, ce soutien est essentiel pour maintenir notre projet sur la bonne voie et garantir que les travaux commenceront en 2026 », a souligné Jim Funk, préfet de Hanover et président de la coopérative RSR.

Malgré ces avancées positives, l’AMBM rappelle tout de même que d’autres besoins en infrastrctures sont à combler.

« En dehors de Winnipeg seulement, les besoins en infrastructures de traitement des eaux usées et d’eau potable sont estimés à plus de 3 milliards $ », souligne l’organisme.