Aussi, à l’échelle nationale, le prix des maisons unifamiliales détachées devrait augmenter de 2,0 % d’une année sur l’autre au quatrième trimestre de 2026, tandis que celui des appartements en copropriété devrait baisser de 2,5 % sur la même période.

Royal LePage dit d’ailleurs que « le prix des propriétés devrait augmenter en 2026 dans les principaux marchés du pays ».

C’est le cas à Winnipeg.

À Winnipeg, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 1,5 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 419 195 $.

Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 2,0 % et atteindre 462 264 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de 1,0 % et s’établir à 274 720 $, détaille l’Étude de Royal LePage.

Michael Froese, dirigeant d’agence pour Royal LePage Prime Real Estate, explique la situation « par un manque chronique d’offre. »

« L’année prochaine, cette situation continuera d’exercer une légère pression à la hausse sur les prix.

« Même si une certaine incertitude persiste, alimentée par des facteurs économiques comme l’emploi et l’immigration, le marché fait preuve d’une forte stabilité sous-jacente », ajoute-t-il.

À titre de comparaison, à Edmonton, une autre ville des Prairies, là-bas le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 2,0 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 480 930 $.

Néanmoins, et de manière générale, Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage, se veut optimiste pour le marché au pays.

« Le marché immobilier canadien repart de l’avant, » dit Phil Soper. « Des conditions améliorées attirent de nouveau les acheteurs, étape par étape. Le réajustement est derrière nous, maintenant, nous bâtissons. »

« Le budget fédéral de 2025 a jeté des bases importantes », rappelle-t-il. Et, selon lui, « si Ottawa tient ses engagements, 2026 pourrait être l’année où nous commencerons à voir des initiatives promises de longue date se transformer en progrès concrets pour l’industrie immobilière canadienne. »