Le document révèle une tendance marquée à la prudence financière et à la modération en amont des fêtes.

En effet, 71,5 % des Canadiens interrogés prévoyaient de réduire leurs dépenses par rapport à l’année dernière.

Seuls 28 % des répondants prévoyaient de dépenser autant ou plus que l’année précédente.

62 % des personnes disaient ne pas se sentir financièrement prêtes pour Noël. Plus de la moitié des Canadiens (54 %) se sentaient d’ailleurs anxieux à l’idée de faire face aux dépenses de Noël, contre 46 % qui ne ressentaient pas cette émotion.

Et, 84 % des répondants estimaient que Noël 2025 leur coûterait plus cher que l’année précédente.

Les principales raisons invoquées étaient l’augmentation des prix de la nourriture et des cadeaux, la hausse des coûts du logement et des services publics, et la réduction du revenu disponible.

Joshua Harris, président directeur général de Harris and Partners Inc., a commenté cette tendance en déclarant : « Pour beaucoup, Noël est devenu un défi budgétaire plutôt qu’une célébration insouciante. Le stress financier côtoie désormais la joie saisonnière. »

Aussi, une forte majorité (85 %) prévoyait d’établir un budget strict pour les fêtes.

« Le Noël budgétisé est en passe de devenir la nouvelle norme », dit Joshua Harris.

Néanmoins, environ un tiers des ménages canadiens devraient aborder la période des fêtes sans aucune épargne spécifique, souligne le sondage.

« Cette discipline, née de la nécessité, pourrait conduire à une meilleure résilience financière bien après les fêtes », imagine Joshua Harris.