Avec des informations de Hugo BEAUCAMP.
Au 151, avenue de la Cathédrale, à Saint-Boniface, a été présenté ce vendredi le projet intitulé M’SHOOMIS ASIN | LE ROCHER GRAND-PÈRE.
Il est le fruit d’une collaboration entre l’Archidiocèse de Saint-Boniface, le Murdoch McKay Collegiate et la Province du Manitoba.
La structure de la loge, qui a pris environ trois mois pour être construite, a été réalisée par des étudiants en arts industriels du Murdoch Mckay Collegiate de Winnipeg. Au-delà de la construction en elle-même, « ce fut une excellente expérience d’apprentissage », dit Ryan Beilner, l’un des élèves qui a travaillé sur le projet.
« Et le fait qu’il sera là pour toujours et que tout le monde pourra le voir. C’est comme une chose à laquelle on peut s’accrocher », ajoute-t-il.
Josh Jackson, un autre élève, va dans le même sens. Il est aussi content que ses professeurs l’aient choisi pour œuvrer sur ce projet. « On nous a fait vivre une expérience d’apprentissage enrichissante, c’était génial. »
Le rocher grand-père « sert à décrire le savoir des générations qu’il contient. Les rochers doivent donc être respectés », peut-on lire dans la description de l’un des panneaux interprétatifs.
En prenant place près de la Cathédrale Saint-Boniface, ce projet a donc pour but d’avancer dans le chemin dans la guérison.
« Il fut un temps où la présence d’une hutte de sudation et de nos sept enseignements sacrés sur le terrain de l’Église catholique aurait été une utopie », a déclaré Clayton Sandy, un Aîné gardien du savoir présent pour l’occasion.
Pour Monseigneur Albert LeGatt, archevêque de Saint-Boniface, cet évènement « s’inscrit dans le long et riche processus de réconciliation entre les peuples des Premières Nations et les peuples non autochtones dans notre société canadienne. »