Les résultats viennent d’un récent sondage partagé par l’Association canadienne des automobilistes (CAA) du Manitoba.

L’étude a révélé que 88 % des conducteurs manitobains se sentent quelque peu ou très préoccupés par la distraction au volant.

Aussi, les recherches de la CAA Manitoba indiquent que près de la moitié (46 %) des Manitobains ont admis être des conducteurs distraits, tandis que la plupart (63 %) ont été témoins d’une collision évitée de justesse ou d’une infraction au code de la route causée par la distraction au volant.

Et 13 % des conducteurs ont déclaré avoir été directement impliqués dans une collision due à la distraction au volant.

« Ce qui est le plus inquiétant, cependant, c’est que le Manitoba n’a pas de loi spécifique sur la distraction au volant, ce qui pourrait aider à dissuader les conducteurs distraits et à accroître la sécurité routière », a souligné Ewald Friesen, directeur des relations gouvernementales et communautaires de la CAA Manitoba, dans une communication de l’organisme.

Pour 82 % des Manitobains interrogés, la vitesse est aussi un réel enjeu.

Pour lutter contre les excès de vitesse, les personnes sondées sont en majorité favorable à l’Automatic Speed Enforcement (qu’on pourrait traduire par contrôle automatisé de la vitesse, en français).

Ce système utilise une caméra et un dispositif de mesure de la vitesse pour détecter et capturer des images de véhicules circulant au-delà de la limite de vitesse affichée est déjà utilisé à Winnipeg.

Enfin, autre élément de cette enquête de la CAA Manitoba, plus de la moitié des Manitobains (60 %) pensent que l’augmentation des sanctions pour les récidivistes est le moyen le plus efficace de décourager les conducteurs de faire des excès de vitesse, en particulier dans les zones scolaires ou près des centres communautaires.