Pas « de résultats concluants », « les discussions n’ont pas permis d’aboutir à une entente pour le moment. »
Les mots sont différents mais le constat est le même entre l’Association des professeurs et professionnels de l’Université de Saint-Boniface (APPUSB) et l’Université de Saint-Boniface.
Les parties avaient fait appel à Joël Michaud, un avocat en droit du travail et de l’emploi basé en Nouveau-Brunswick, pour tenter de s’entendre sur les bases d’une nouvelle entente collective.
Les deux parties soulignent « les efforts déployés » pendant deux jours « et une bonne partie de la nuit », en vain.
« Les négociations restent dans l’impasse. Les parties sont encore très éloignées l’une de l’autre », remarque l’APPUSB.
Si à date aucune nouvelle rencontre n’est prévue, « le comité de l’USB a d’ailleurs indiqué sa volonté de revenir rapidement à la table de négociation. »
Même chose pour l’APPUSB qui veut revenir à la table : « le comité de négociation l’APPUSB reste entièrement disponible pour y retourner. »
Pour rappel, l’APPUSB, qui rassemble environ 70 professeurs et professionnels, demande notamment une parité salariale avec leurs homologues anglophones, plus d’équilibre dans la charge de l’enseignement ou encore une revalorisation de la collégialité universitaire.
Plus tôt dans l’année, les membres de l’APPUSB avaient voté en faveur d’un mandat de grève et a donné la date butoir du 12 septembre à l’administration pour trouver une issue.