La ministre canadienne Chrystia Freeland, l’ancienne numéro 2 de Justin Trudeau, a annoncé
mardi son départ du gouvernement de Mark Carney pour devenir “représentante du Canada
pour la reconstruction de l’Ukraine”.

“Après 12 belles années de vie publique, je sais que le moment est venu pour moi de céder
ma place à d’autres et de me lancer vers de nouveaux défis”, a déclaré la principale intéressée
sur X.

“Je ne quitte pas (…) parce que le fardeau d’un poste politique est trop lourd à porter”, a-t-elle
précisé.

Ex-vice Première ministre du Canada et longtemps membre de la garde rapprochée de Justin
Trudeau, Chrystia Freeland restera députée d’une circonscription de Toronto qu’elle
représente depuis une décennie.

“Chrystia est véritablement dans une position unique pour accomplir ce travail essentiel et
opportun en faveur d’un avenir meilleur pour les Ukraniens et de la paix en Europe”, a
expliqué le Premier ministre Mark Carney, dans une déclaration publiée aussi sur X.

Élue pour la première fois en 2015, celle qui est a été en 2020 la première femme à occuper le
poste de ministre des Finances a aussi été cheffe de la diplomatie canadienne et ministre du
Commerce international.

Elle avait mené, au nom du Canada, les négociations commerciales avec la première
administration Trump lorsque l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) est devenu
l’Accord Etats-Unis, Mexique et Canada (AEUMC).

En début d’année, Chrystia Freeland avait voulu devenir Première ministre du Canada, mais
avait perdu la course pour diriger le Parti libéral contre son rival et ami Mark Carney, ancien
banquier central.

En décembre 2024, l’ancienne journaliste de 57 ans avait suscité un tollé en claquant la porte
du gouvernement de Justin Trudeau, provoquant une crise politique au cours de laquelle
l’ancien Premier ministre avait démissionné.

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