Le Canada est candidat pour accueillir le Sommet de la Francophonie en 2028, a annonce le premier ministre Mark Carney, ajoutant que l’évènement serait organisé dans la région de la capitale nationale.

« La tenue du Sommet favorisera l’établissement de nouveaux partenariats économiques entre les pays de la Francophonie, dans l’objectif d’accroître les échanges commerciaux, d’attirer davantage d’investissements et de mettre en valeur les communautés francophones fières et distinctes au sein du Canada », souligne le Bureau du premier ministre.

Le Canada a déjà accueilli le Sommet de la Francophonie à trois reprises depuis la création de ces rencontres en 1986.

D’abord, à Québec en 1987, puis à Moncton, au Nouveau-Brunswick, en 1999 et de nouveau à Québec en 2008.

À l’échelle de la planète, la Francophonie représente un ensemble de quelque 90 pays, gouvernements et observateurs.

Le Canada membre fondateur et deuxième donateur en importance de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Québec et le Nouveau-Brunswick sont également membres. L’Ontario et la Nouvelle-Écosse sont des membres observateurs.

Un titre d’observateur que le Manitoba aimerait aussi obtenir. Le gouvernement avait confirmé qu’il présentera sa candidature à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), lors du discours du Trône.

« J’espère que ça créera une réalisation qu’il y a beaucoup de francophones dans l’Ouest. Et, être là avec la France, avec les membres de la francophonie d’Asie, d’Afrique et d’autres régions du Canada, ça va permettre de réaliser des étapes symboliques, mais aussi culturelles et économiques.

« Être là nous permet aussi d’apprendre des choses, des opportunités pour peut-être promouvoir des services dans la langue française ou aussi attirer plus de monde dans la province », avait dit Wab Kinew, à ce sujet.

Le premier ministre du Manitoba avait aussi confié avoir écrit à François Legault, premier ministre du Québec, et Emmanuel Macron, président de la France, pour avoir de l’appui dans cette candidature.

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada dit accueillir cette annonce fédérale « avec beaucoup d’enthousiasme ».

L’organisme explique d’ailleurs avoir mis des efforts pour « encourager le gouvernement fédéral à présenter la candidature du Canada. »

« Ce sont des occasions qui servent à renforcer la fierté francophone au sein de nos communautés. Nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement fédéral pour organiser un volet citoyen et culturel fort durant le Sommet pour montrer au monde entier la diversité et la richesse de la francophonie canadienne », a également indiqué la présidente de la FCFA, Liane Roy.