Les personnes de 65 ans et plus sont les plus confiantes envers les vaccins (86 %), tandis que celles de moins de 55 ans le sont moins (66 %).

Le Québec affiche le plus haut niveau de confiance (80 %), tandis que les provinces de l’Atlantique (67 %), le Manitoba et la Saskatchewan (65 %) affichent les plus bas, tandis que le niveau de non-confiance net était respectivement de 30 % pour les provinces de l’Atlantique de 29 % pour le Manitoba et la Saskatchewan.

En effet, au cours des cinq dernières années, le nombre de Canadiens ayant perdu confiance dans les vaccins (26 %) est supérieur à celui de ceux qui en ont gagné (14 %).

Cette tendance est appuyée par les professionnels de la santé, dont 42 % ont observé une augmentation de l’hésitation chez leurs patients au cours des 12 derniers mois.

Les principaux moteurs de cette hésitation, selon les professionnels de la santé, sont les préoccupations concernant la sécurité et les effets secondaires des vaccins (61 %), la désinformation sur les réseaux sociaux (53 %) et la méfiance à l’égard du gouvernement et des autorités de santé publique (48 %).

L’hésitation la plus marquée va pour les vaccins contre la COVID-19 et la grippe.

L’étude (1) met également en lumière un besoin de soutien pour les professionnels de la santé, puisque seulement 40 % d’entre eux se sentent « très » ou « extrêmement » confiants pour aborder l’hésitation vaccinale avec leurs patients.

Fournir des informations claires, non techniques et transparentes sur les avantages et les risques pourrait être une solution pour améliorer cet enjeu.

(1) L’étude repose sur deux enquêtes en ligne menées entre le 27 octobre et le 17 novembre. Une avec un échantillon de 1 521 Canadiens âgés de 18 ans et plus et une autre un échantillon de 300 professionnels de la santé.