La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, a été exclue des débats télévisés réunissant les chefs de partis. Quel est l’impact d’une telle décision?

Camille SÉGUY

Marc Payette
Marc Payette

À l’heure d’écrire ces lignes, la chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, ne donnera pas la réplique aux chefs des Partis libéral, Michael Ignatieff, néo-démocratique, Jack Layton, conservateur, Stephen Harper et du Bloc québécois, Gilles Duceppe, lors des débats télévisés de campagne.

Cette décision, prise le 29 mars, provient du Consortium des radiodiffuseurs, incluant CBC/Radio-Canada, CTV, Global et TVA, qui gère la retransmission des débats des chefs.

« Il est difficile de trancher si cette exclusion est bonne pour la démocratie ou non, confie le politologue franco-manitobain, Raymond Hébert. Certes, du point de vue de la démocratie pure, tous les partis devraient avoir le droit de participer aux débats. Mais dans ce cas, il faudrait aussi inviter les chefs des petits partis. C’est difficile car les débats se déroulent en temps limité. »