L’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface prévoit ouvrir à la rentrée de septembre 2012 un club entrepreneur.
Le vice-président des communications de l’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface (AEUSB) et lui-même créateur d’une entreprise d’achat et vente sur Internet, Grégoire Stévenard, et le vice-président de l’AEUSB, Nicolas Audette, prévoient lancer le club entrepreneur de l’USB à la rentrée 2012.
« Nicolas Audette et moi sommes très axés sur les médias sociaux et les nouvelles technologies, et nous sommes tous les deux en deuxième année de marketing, explique Grégoire Stévenard. On s’intéresse donc à comment fonctionne une entreprise, ce qui marche ou pas dans ses stratégies de communication, ce qu’on peut améliorer.
« C’est pour ça qu’on a voulu lancer un club entrepreneur, poursuit-il. On prendra des cas d’entreprises et on les analysera. On analysera aussi l’émission Dragon’s Den pour voir comment les entreprises ont approché le jury, quelles étaient leurs stratégies. Ce sera fictif, mais ça va développer l’esprit entrepreneur. Ce sera aussi un bon appui pour certains cours, comme celui de communication et marketing. On espère d’ailleurs impliquer des professeurs dans le club. »
L’USB a déjà eu un club entrepreneur il y a quelques années, mais il était peu développé et il n’a pas duré. La forme proposée par Grégoire Stévenard et Nicolas Audette promet pour sa part d’être innovante et d’offrir aux étudiants de nombreuses opportunités.
« On a déjà de nombreuses idées d’activités en tête, comme d’organiser de temps en temps des galas de style Chambre de commerce, annonce Grégoire Stévenard. On va aussi appuyer le pôle emploi, en analysant ensemble des Curriculum Vitae et des entretiens d’embauche. « On voudrait aussi faire venir des personnes connues dans le monde entrepreneurial, ajoute-t-il, que ce soit des gens de la communauté, anglophones comme francophones, ou des gens de passage. »
Enfin, le club entrepreneur pourra être un levier pour les étudiants ayant un projet d’entreprise. « Si les membres du club sont d’accord, on pourra discuter en groupe de nos projets, échanger des idées, prévoit Grégoire Stévenard. Ce serait très intéressant car les meilleurs commentaires viennent souvent de l’extérieur quand on crée quelque chose. »
Le club entrepreneur de l’USB bénéficie par ailleurs de l’appui du Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM), qui aura par ailleurs une place réservée au conseil d’administration du club.
« On a été aidés depuis le début de notre projet par Simon Méthot, l’agent des projets jeunesse au CDEM, raconte Grégoire Stévenard. Il nous aide notamment à préparer la constitution du club, et plus tard il pourra peut-être nous aider à trouver des entrepreneurs à inviter. »
Il affirme toutefois que « ce sera ensuite à nous, les étudiants du club, d’approcher ces entrepreneurs pour leur demander de venir. Ce sera notre rôle. C’est un club pour et par les étudiants », conclut-il.
Camille SÉGUY | journaliste