Les francophones Nicolas Audette et Mohamed Abdelkarim Ammoumou ont été respectivement élus commissaire francophone et président de la Fédération des étudiantes et étudiants manitobains.

La Liberté | ACTUALITÉ
Les francophones Nicolas Audette et Mohamed Abdelkarim Ammoumou ont été respectivement élus commissaire francophone et président de la Fédération des étudiantes et étudiants manitobains.

 

La francophonie est représentée aux plus hauts lieux dans les organisations estudiantines du Manitoba.

En effet, le 29 avril dernier Mohamed Abdelkarim Ammoumou a été élu président de la Fédération des étudiantes et étudiants manitobains et Nicolas Audette comme commissaire francophone.

La Fédération a pour tâche de représenter tous les étudiants manitobains, des Universités de Winnipeg, Saint-Boniface, du Manitoba et Brandon, au sein de la province mais aussi à l’échelle nationale.

« Cela fait deux ans de suite qu’un francophone est à la présidence, explique Mohamed Abdelkarim Ammoumou. Je pense que cela démontre que les étudiants manitobains francophones et anglophones ont pris conscience de l’importance d’avoir un représentant bilingue. C’est un point positif pour notre francophonie, promettant de belles perspectives.

« De plus le fait d’être francophone va avoir une influence sur mes objectifs. Je souhaite par exemple faire en sorte que la documentation lors des réunions de la Fédération soit bilingue et plus seulement en anglais. Nous avons un budget pour ça et je compte bien faire en sorte qu’il soit utilisé », explique-t-il.

La Fédération fait donc un travail de lobbying auprès du gouvernement provincial et fédéral et mène diverses campagnes de sensibilisation sur des thèmes qui touchent le monde universitaire tels que le racisme, l’homophobie ou encore le droit des femmes.

Pour sa part Nicolas Audette aura pour tâche de représenter les étudiants francophones du Manitoba. «  Je représenterai tous les francophones de toutes les universités manitobaines afin que tous les étudiants qui souhaitent s’exprimer en français ou vivre dans un environnement francophone puissent le faire sans entraves. J’aurai ainsi pour tâche de présenter un rapport au conseil pour aider à l’avancement de l’éducation en français au Manitoba et faire rayonner davantage notre langue », conclut-il.

William SINEUX | Journaliste