Le jeune Franco-Manitobain de 14 ans, Déric Kornelson, a participé à une compétition panaméricaine d’athlétisme, quelques mois seulement après avoir commencé à courir.
Par Vincent RÉGIS
Déric Kornelson, un jeune Franco-Manitobain de 14 ans, n’avait jamais fait de compétition d’athlétisme avant de participer à un tournoi à son école, au mois d’avril.
Quatre mois plus tard, il était invité au Hershey’s Track and Field Games, une compétition nord-américaine d’athlétisme pour les 9-14 ans disputée à Hershey, en Pennsylvanie, du 3 au 5 août, pour représenter la région Midwest du Canada et des États-Unis (Manitoba, Saskatchewan, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Nebraska, Kansas, Colorado et Wyoming).
« J’ai essayé la course à mon école et j’ai vu que j’étais bon, alors j’ai pris la chance de continuer, raconte Déric Kornelson. J’ai gagné le 800 mètres et le 1 500 mètres à la compétition de la Division scolaire franco-manitobaine, puis le 1 500 mètres aux compétitions provinciales, alors j’ai reçu l’invitation pour aller à Hershey. »
Le plus surprenant, c’est qu’il a réussi tout ça, sans être suivi ou conseillé par un entraîneur, et sans faire partie d’un club.
« Aux provinciaux, lorsqu’il a terminé premier avec une bonne longueur d’avance, tout le monde se demandait “Mais c’est qui lui, d’où sort-il!?” explique sa mère, Ginette Desrosiers. Tout le monde était surpris! »
À Hershey, le jeune athlète a pris la 14e position sur 16 coureurs, un résultat qui le satisfait pleinement. « Je suis très fier de ce résultat, considérant le fait que je n’avais pas d’entraîneur et que je viens de commencer à m’entraîner à la course, se réjouit-il. En plus, j’ai amélioré mon temps d’une seconde (5 minutes, 7 secondes), sur une distance plus longue (1 600 m au lieu de 1 500 m). C’était une très belle expérience et ça ne peut qu’être profitable pour la suite. »
Car il y aura assurément une suite pour Déric Kornelson, selon ses propres dires. « C’est sûr que je vais continuer, assure-t-il. Je vais joindre une équipe en septembre et m’entraîner plus pour m’améliorer et participer à d’autres compétitions. »
Qui sait, c’est peut-être le début d’un rêve olympien!
