Cyclisme MANITOBA (La Liberté)
Le passionné de vélo Thierry Marchildon-Lavoie a participé le 1er juin dernier à un Bike Jam. En médaillon : Un vélo décore par des lumières fluorescentes.

En quoi consiste un Bike Jam? Thierry Marchildon-Lavoie raconte son expérience.

 
Mordu de vélo, Thierry Marchildon-Lavoie a participé à un évènement pour le moins original le 1er juin dernier : un Bike Jam. Il compte y participer de nouveau le 20 juillet prochain. Organisés par le Rainbow Trout Music Festival, ces évènements existent depuis le printemps 2012 à Winnipeg. (1)

Au cœur du concept, des passionnés de vélo qui se rassemblent une fois par mois, à la nuit tombée, pour circuler à vélo dans la ville. Seuls les modérateurs connaissent le parcours et les étapes que les cyclistes réaliseront lors de leur périple à travers la ville.

« La dernière fois, nous étions 300 cyclistes, raconte Thierry Marchildon-Lavoie. C’est nous qui commandons la route, il n’y pas d’inquiétude sur la circulation. Ça démontre au public qu’il y a une population importante de cyclistes à Winnipeg. »

La Liberté (Manitoba)
Un vélo décore par des lumières fluorescentes.

 
Mais cet évènement est avant tout un rassemblement communautaire et une occasion de fêter en extérieur. « Les Bike Jam, c’est du vélo de plaisir, confie le jeune Franco-Manitobain. C’est très doux et puis on est entourés de personnes qui apprécient les mêmes choses que nous. »

Donc l’esprit festif et la créativité sont de mise. Alors que les organisateurs ont fabriqué un tricycle qui traîne un système de son, certains s’amusent même à décorer leur vélo avec des lumières fluorescentes.

Le pouvoir de Facebook

Organisé uniquement grâce à Facebook, l’évènement connaît un véritable succès. « On se rend compte que Facebook, c’est puissant, explique Thierry Marchildon-Lavoie. Sans Facebook, le bouche-à-oreille aurait été beaucoup plus lent et organiser quelque chose d’officiel aurait été trop dispendieux.

« Mais un des problèmes avec Facebook c’est que ça n’aide pas à rejoindre des gens différents, nuance-t-il. Ça permet uniquement de rassembler des personnes qui ont des intérêts semblables. Donc l’évènement se limite aux jeunes entre 18 et 30 ans, car c’est la génération qui est sur Facebook et qui fait du vélo régulièrement. »

 

Par Sabine TRÉGOUËT