Par Katrine Deniset

Le jeune Franco-Manitobain passionné du baseball, Diego Chinchilla Chaput, a décroché un boulot qui lui a permis de travailler auprès des joueurs des Goldeyes de Winnipeg, et enfin de développer des amitiés avec eux.

Un amateur et joueur de balle, Diego Chinchilla Chaput.
Un amateur et joueur de balle, Diego Chinchilla Chaput a pu travailler pour les Goldeyes de Winnipeg cet été.

Deux anciens joueurs étoiles des Goldeyes de Winnipeg, Max Poulin et Price Kendall, ont signé le casque de baseball que porte Diego Chinchilla Chaput. Goldie, la mascotte de l’équipe, l’a aussi signé.

Diego Chinchilla Chaput a assisté à presque toutes les parties de la dernière saison des Goldeyes, mais pas pour regarder le match comme le font de nombreux garçons de son âge. Le jeune Franco-Manitobain de 13 ans explique qu’avec une poignée d’employés, il est responsable de « faire toutes les petites choses d’extra » pour les joueurs de l’équipe de balle.

Avant une partie des Goldeyes, Diego Chinchilla Chaput souligne qu’il s’occupe de tâches comme « remplir les cruches de Gatorade » dans l’abri de touche, pour assurer le déroulement fluide du jeu. Pendant le jeu, il veille à ce que les arbitres restent bien hydratés, et à ce qu’aucun bâton de baseball ne traîne sur le terrain.

Diego Chinchilla Chaput, un arrêt-court et receveur pour l’équipe de balle des Whitesox de Bonivital, se rappelle de ses premières visites au Parc Shaw.

« J’ai vu beaucoup de parties quand j’étais petit, relate-t-il. Mais là, je ne vois plus les matchs parce que je suis en train de travailler! Des fois je regarde un peu, mais il faut toujours que je reste concentré sur mon travail. »

Diego Chinchilla Chaput, qui reçoit 10 $ pour chaque quart de travail, insiste que d’être rémunéré n’a pas le moindrement influencé sa décision de travailler au terrain de balle. « C’est plus pour l’expérience, dit-il. Pas pour l’argent.

Depuis le début de son expérience de travail avec les Goldeyes, le jeune employé a eu l’opportunité de faire la connaissance des joueurs professionnels de l’équipe, qui lui ont déjà montré « comment tenir et lancer une balle ».

Aussi assez épatant est le rôle particulier qu’a joué l’espagnol dans l’évolution de ses amitiés avec les joueurs. Diego Chinchilla Chaput, qui parle couramment l’espagnol, a découvert très tôt qu’il n’était pas le seul à le parler au Parc Shaw. Il décrit une belle première rencontre avec le receveur des Goldeyes, Luis Alen.

« Je me rappelle de ma première journée, quand je suis rentré dans le vestiaire des Goldeyes et quelqu’un m’avait demandé si je parlais espagnol, raconte-t-il. Quand j’ai dit oui, la personne a crié “Luis!” pour appeler un des joueurs. Et Luis est venu me voir et a commencé à me parler en espagnol, et je suis bon ami avec lui maintenant! Il vient du Venezuela. »

Une autre chose, selon Diego Chinchilla Chaput, qui rend son emploi spécialement agréable : la provision plus ou moins illimitée de graines de tournesol dans l’abri de touche. La mère de Diego Chinchilla Chaput, Yvette Chaput Chinchilla, signale en rigolant que son fils « arrive toujours à la maison les poches pleines de graines, et elles aboutissent en général dans la laveuse! »