Émerveillé par le travail qui se fait par l’organisme The Movement Centre, le Franco-Manitobain, Jean-Pierre Parenty et deux de ses amis organisent une levée de fonds pour soutenir la cause.

Franck Blandignères et sa fille Marianne Blandignères.
Franck Blandignères et sa fille Marianne Blandignères.

Jean-Pierre Parenty et ses amis Bruce King et Georges Andrews organisent le 12 septembre prochain une levée de fonds intitulée Fun in a Bun. Le but de ce barbecue est de soutenir l’organisme sans but lucratif The Movement Centre dont la cause leur tient profondément à cœur.

Depuis qu’il a découvert cet organisme il y a environ dix ans, Jean-Pierre Parenty est voué à sa cause. « Je suis allé voir et ça m’a pris au cœur tout de suite, témoigne-t-il. C’est difficile de rester insensible devant le travail qu’ils font. »

The Movement Centre est un organisme qui a ouvert ses portes en 1998 avec pour mission de s’occuper des enfants mais aussi des adultes atteints d’une paralysie cérébrale ou qui pour d’autres raisons de santé ne peuvent plus se servir d’un ou de plusieurs de leurs membres. « Ils aident les enfants comme les adultes à réapprendre des choses qu’on prend pour acquis mais qu’ils n’arrivent pas à faire parce qu’ils ne savent plus comment envoyer le message du cerveau à leur membre », explique Jean-Pierre Parenty.

Sans aucune aide du gouvernement, The Movement Centre fait un travail impressionnant. C’est essentiellement grâce aux côtisations des parents mais surtout aux levées de fonds que l’organisme continue de faire le bonheur d’un grand nombre de personnes depuis plusieurs années. « Ce sont des gens passionnés par leur travail », confie Jean-Pierre Parenty.

| Des résultats probants

Ceux qui un jour ont bénéficié des services de ce centre en font l’éloge. Certains ont obtenu des résultats au-delà de leurs attentes. En témoigne Franck Blandignères dont la fille, Marianne Blandignères a fait d’énormes progrès grâce à l’organisme. Jamais il n’aurait pensé il y a quelques années qu’elle serait aujourd’hui à ce stade de son développement moteur.

« C’est à la naissance qu’on a découvert que Marianne avait une paralysie cérébrale. Plus d’une vingtaine de spécialistes se sont occupés de son cas. Finalement ils nous ont dit que si on l’amenait à la maison, il ne fallait pas s’attendre à grand-chose. Elle allait être paralysée toute sa vie », se rappelle-t-il.

Franck Blandignères aurait aimé entendre parlé de cet organisme par les professionnels de la santé. « Personne ne m’en a parlé! J’ai découvert l’organisme par hasard en faisant des recherches. Quand on y est allés, ils nous ont accueilli les bras ouverts », confie Franck Blandignères.

Même s’il a toujours gardé espoir, Franck Blandignères n’aurait pas pensé qu’ils obtiendraient de pareils résultats en si peu de temps. « Quand ma fille a commencé les séances d’exercices avec le centre, elle avait 18 mois et elle ne pouvait même pas s’asseoir. Après quelques mois seulement, elle a commencé à marcher, témoigne-t-il.

« Elle n’est pas dans un fauteuil roulant comme les médecins l’avaient prédit », ajoute-t-il. Mieux, aujourd’hui âgée de 5 ans et demi, Marianne est à première vue comme tous les autres enfants. Il faut prêter attention pour remarquer de petits détails comme son bras gauche dont elle n’arrive pas encore à bien se servir et son vocabulaire qui se limite à quelques mots. « Je serai toujours reconnaissant », assure Franck Blandignères.

| Une cause commune

C’est pour aider The Movement Centre à poursuivre sa mission pour le bien-être des personnes dans le besoin que Jean-Pierre Parenty fait depuis presque quatre ans des levées de fonds pour l’organisme. L’année dernière l’évènement a permis de rassembler 50 000 $. « Tous l’argent récolté va intégralement à l’organisme, précise-t-il.

Environ 100 personnes bénéfi­cient des services de l’organisme The Movement Centre « mais faute de moyens, le centre ne peut pas répondre à la demande de tous », conclut Jean-Pierre Parenty.

 

  • Pour acheter un billet 150 $, contacter Jean-Pierre Parenty au (204) 237-3737.
Par Wilgis AGOSSA