Mot du président de Presse Ouest Ltée du 6 novembre 2013.
Mot du président de Presse Ouest Ltée., du 6 novembre 2013.

Chers lecteurs et lectrices,

Dans ma lettre aux lecteurs et lectrices qui a paru dans l’édition du 23 octobre 2013, je vous annonçais que Presse-Ouest Ltée qui publie notre journal hebdomadaire, La Liberté, a subi d’importantes baisses de revenus au cours des dernières années, y compris une baisse de près de 40 % dans sa subvention fédérale du Ministère de Patrimoine canadien et des Langues officielles, et des baisses de publicités provenant de différents paliers gouvernementaux et organismes communautaires.

En même temps, les dépenses de Presse-Ouest Ltée – comme celles de presque toute autre entreprise – continuent à augmenter. Entre autres, les tarifs pour les envois de La Liberté par Postes Canada ont augmenté de 35 % depuis l’exercice financier 2007. Une autre augmentation d’environ 10 % prendra effet à partir de janvier 2014 qui fera en sorte que le coût d’envoi de La Liberté par Postes Canada se chiffrera à plus de 1,00 $ par publication.

Pour combler le manque à gagner et assurer la survie de La Liberté tout en minimisant l’impact auprès des lecteurs et lectrices, la direction générale a dû prendre des initiatives pour générer des revenus additionnels en dehors du journalisme, y compris la création d’une cellule de marketing et de publicité qui a permis à La Liberté de survivre ces années et d’attendre une révision de la formule de financement appliquée par le Ministère de Patrimoine canadien et des Langues officielles. Sans ces initiatives, La Liberté, qui demeure la vocation première de Presse-Ouest Ltée, opérerait avec un déficit substantiel et serait obligée à fermer ses portes.

Mais ces revenus additionnels ne suffisent plus. Et comme notre demande auprès du Ministère de Patrimoine canadien et des Langues officielles pour un rétablissement de la subvention fédérale demeure toujours sans réponse et notre situation présentement déficitaire ne connaît pas d’amélioration, la direction générale a dû licencier la semaine dernière trois (3) employés : deux (2) employés à temps plein et une (1) employée à temps partiel. Nous sommes attristés de voir partir ces employés car ils donnaient plus de leur 100 % à La Liberté et faisaient tous du beau travail. Nous espérons pouvoir minimiser l’impact de ces licenciements sur la qualité du journal et peut-être même combler ces postes dans l’éventualité où la situation financière s’améliore.

Le 30 octobre dernier, le conseil d’administration de Presse-Ouest Ltée a approuvé une majoration de l’abonnement annuel à La Liberté passant de 33,90 $ à 64,50 $. Comme l’abonnement annuel comprend 49 publications, la majoration du prix par publication de 0,69 $ à 1,32 $ représente une hausse de 0,63 $ par semaine. De même, le prix de La Liberté vendue en kiosque augmentera de 1,10 $ à 2,10 $. Ces augmentations prendront effet à partir du 1er décembre 2013, c’est-à-dire un mois avant la prochaine augmentation des tarifs pour les envois de La Liberté par Postes Canada.

Bien que ces majorations de prix d’abonnement représentent une hausse d’environ 90 %, nous vous rappelons que le prix d’abonnement à La Liberté et le prix par publication vendu en kiosque n’avaient pas augmenté depuis 2005. La direction de Presse-Ouest Ltée a toujours voulu rendre La Liberté aussi accessible et peu coûteuse que possible mais hélas il y a plusieurs dépenses encourues pour faire publier un journal qui ne cessent d’augmenter et qui doivent être payées d’une façon ou d’une autre.

Entre temps, le conseil d’administration a fait demande auprès de la Société franco-manitobaine, à titre de société mère de Presse-Ouest Ltée et de porte-parole officiel de la communauté francophone et francophile du Manitoba, d’intervenir dans ce dossier et de prendre des mesures proactives pour assurer la viabilité financière de notre journal, La Liberté, et par conséquent, préserver un moyen important pour l’épanouissement de notre communauté de langue officielle en situation minoritaire. Nous travaillerons avec la Société franco-manitobaine afin de trouver des moyens pour améliorer la situation financière tout en assurant la production d’un journal de qualité.

Nous avons célébré le 100e anniversaire de La Liberté cette année en grand, comme elle le mérite, et nous sommes heureux d’annoncer que nous avons pu le faire avec un budget équilibré grâce à des contributions importantes des gouvernements fédéral, provincial, municipal et de plusieurs commanditaires généreux, y compris un commanditaire qui a versé une somme de 50 000 $ tout en voulant demeurer anonyme. Ces contributions ont été consacrées pour financer les différents projets entourant le 100e anniversaire de La Liberté mais elles n’ont pas été utilisées pour financer les opérations du journal. C’est pourquoi certaines mesures doivent être prises en ce moment afin de boucler notre budget opérationnel et faire joindre les deux bouts.

Encore une fois, j’espère pouvoir compter sur votre appui et votre compréhension, chers lecteurs et lectrices, afin que La Liberté puisse continuer à connaître le même succès qu’elle a connu jusqu’à maintenant et survivre cette période difficile.

Sincèrement,

Maître Marc E. Marion | Président de Presse-Ouest Ltée. | Le 6 novembre 2013

 

 

Le mot du Président du conseil d’administration de Presse Ouest Ltée. concernant la mise à jour de la situation de La Liberté.
Lettre de mise à jour de la situation de La Liberté par le président du conseil d’administration de Presse Ouest Ltée., Marc Marion, du 23 octobre 2013.
img-Lettre-Glover
Lettre de Shelly Glover, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, du 26 octobre 2013.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chers lecteurs et lectrices,

Je vous écris à titre de Président du conseil d’administration de Presse Ouest Ltée qui a pour premier mandat de publier un journal hebdomadaire en français pour les francophones et francophiles du Manitoba, La Liberté. à titre de Président et porte-parole officiel de La Liberté, il m’incombe de défendre l’intégrité du journal et de mettre à la lumière certains faits et propos qui ont été diffusés sur les ondes de Radio-Canada, le vendredi 18 octobre 2013 lors d’une entrevue avec la Ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, Madame Shelly Glover.

Comme vous le savez, notre hebdomadaire existe depuis 1913, et il est le seul en français au Manitoba. En plus de célébrer son 100e anniversaire très dignement avec divers projets, La Liberté s’est démarquée encore cette année en remportant, comme l’an passé, le Prix d’excellence générale de l’Association de la presse francophone et huit autres prix, ainsi que le prix Spirit of Winnipeg de la Chambre de commerce de Winnipeg pour l’esprit d’entreprenariat, le prix du Capot bleu du Festival du Voyageur pour l’engagement communautaire, le Prix Boréal de la Fédération des communautés francophones et acadienne, ainsi que bien d’autres reconnaissances attribuées à notre directrice générale pour sa vision qui a amené La Liberté à survivre des périodes difficiles. La Liberté s’est aussi placée parmi les plus grands journaux du pays en créant l’Association des journaux centenaires du Canada, dont font partie entre autres le Winnipeg Free Press, l’Ottawa Citizen, le Vancouver Province, le Hamilton Spectator, le Montréal Gazette, La Presse, Le Droit, Le Devoir, Le Soleil et bien d’autres.

Malgré les nombreux succès de La Liberté, elle a subi d’importantes baisses de revenus au cours des dernières années, y compris de conséquentes coupures de financement de la part de Patrimoine canadien. Lors de son entrevue à Radio-Canada, la Ministre Glover répète plusieurs fois qu’il n’y a pas eu « une coupure de 50 % » dans le financement octroyé à La Liberté par Patrimoine canadien. Ses propos suggèrent qu’il n’y a eu aucune coupure mais qu’au contraire, « on leur donne des dizaines de milliers de dollars de plus ».

Vu la portée des propos de la Ministre Glover diffusés sur les ondes de Radio-Canada, il m’incombe de clarifier certains faits concernant la coupure à la subvention fédérale octroyée à La Liberté. Tout d’abord, je tiens à confirmer que La Liberté a – sans aucun doute – subi une coupure à sa subvention auprès de Patrimoine canadien. Je tiens aussi à convenir avec la Ministre Glover qu’en bout de ligne, il n’y a pas eu de coupure de 50 % dans notre subvention. Par contre, lorsque nous lui avions fait part des coupures annoncées en 2011 pour qu’elle puisse rédiger une lettre à l’ancien Ministre James Moore en date du 14 mai 2012 lui demandant d’accorder une attention spéciale à La Liberté, nous nous étions basés sur les informations que nous avions reçues à l’époque de Patrimoine canadien. Ce n’est qu’en juillet 2013 que nous avons appris la pleine étendue de la coupure qui se chiffre à 36 % ou 40 % dépendamment de l’année de référence.

Pour mieux saisir cette question d’une coupure, il est nécessaire de comprendre les changements introduits par Patrimoine canadien dans la formule de financement et les événements qui ont entouré ces changements. Sous l’ancien programme, le Programme d’Aide aux Publications, La Liberté a reçu les subventions suivantes de Patrimoine canadien : 113 061 $ pour l’exercice financier 2007-2008, 117 010 $ pour l’exercice financier 2008-2009, et 110 280 $ pour l’exercice financier 2009-2010.

Cet ancien programme, qui donnait une subvention basée sur les envois de publications par Poste Canada, a été remplacé au cours de l’année 2010 par le Fonds du Canada pour les périodiques. Lors de l’exercice financier 2010-2011 que Patrimoine canadien a appelé « de transition », La Liberté a reçu une somme de 120 085 $, soit une augmentation de 10 000 $ (ou 9 %) de l’année précédente ou une augmentation de 3 000 $ (ou 2,5 %) de l’exercice financier 2008-2009, et non « des dizaines de milliers de dollars de plus ». Les détails du nouveau programme n’avaient pas été pleinement dévoilés durant cette année de transition.

Ce n’est que l’année suivante que Patrimoine canadien a dévoilé plus de détails au sujet des « changements majeurs » qui seraient apportés avec le Fonds du Canada pour les périodiques. Lors de sa présentation au mois d’août 2011, Patrimoine canadien annonçait que « le tiers des bénéficiaires verront le montant de leur financement changer de plus de 50 %» et que ce changement se ferait sur « une période de transition de trois ans ». C’est alors que notre direction s’est informée auprès de Patrimoine canadien qui a confirmé que la somme que nous avions reçue l’année précédente allait passer d’environ 120 000 $ à 60 000 $ au cours de trois ans.

Effectivement, Patrimoine canadien a envoyé une lettre à notre direction le 1er septembre 2011 confirmant que La Liberté recevrait une subvention de 99 927 $ pour l’exercice financier 2011-2012, soit une première coupure d’environ 20 000 $. Une autre lettre a suivi le 3 juillet 2012 confirmant que La Liberté recevrait une subvention de 80 563 $ pour l’exercice financier 2012-2013, soit une deuxième coupure d’environ 20 000 $. Nous anticipions donc une troisième coupure d’environ 20 000 $ pour l’exercice financier 2013-2014 mais, pour une raison inconnue, nous avons appris par lettre en date du 8 juillet 2013 que La Liberté recevrait une subvention de 70 447 $ pour l’exercice financier 2013-2014, et non d’environ 60 000 $. La Ministre Glover peut donc affirmer qu’il n’y a pas eu de coupure de 50 %.

Lors de son entrevue à Radio-Canada, la Ministre Glover affirme qu’elle « comprend bien comment ça marche » mais stipule que « La Liberté doit changer avec la technologie » et que « les consommateurs sont en train de lire leurs journaux sur l’Internet. » Elle semble suggérer que La Liberté doit s’adapter à la technologie pour recevoir une plus grande subvention.

Tout d’abord, l’objectif du nouveau programme du Fonds du Canada, tel que présenté par Patrimoine canadien en août 2011, est de « veiller à ce que les Canadiens aient accès à un vaste éventail de revues et de journaux non quotidiens imprimés ». « Les éditeurs ont ensuite la latitude de dépenser leurs fonds en fonction des activités qui sont les plus importantes pour joindre leur public, y compris à l’aide d’un contenu numérique. » Comme certains journaux et revues ne dépendent pas de Poste Canada pour leurs envois, la « tarte » sous le nouveau programme est effectivement partagée parmi un plus grand nombre de bénéficiaires, y compris des revues à contenu semi-érotique comme Summum qui recevait encore en 2012 une subvention de plus de deux fois celle de La Liberté. Font exception à la règle les journaux dans le secteur agricole qui reçoivent davantage par exemplaire que les autres journaux et qui ne connaissent aucun plafond.

Bien que La Liberté continue toujours d’imprimer son journal en format papier, principalement en raison de sa clientèle, les propos de la Ministre Glover ignorent complètement toutes les initiatives et adaptations entreprises par La Liberté dans le domaine de la technologie. Depuis deux ans de suite, La Liberté a été primée pour son site Web aux prix d’Excellence de l’Association de la presse francophone. La Liberté a été le premier parmi les journaux francophones hors du Québec à avoir la version électronique virtuelle de son journal disponible sur l’Internet et à avoir sa propre application dans l’Apple store. De plus, La Liberté est l’un des premiers journaux au Canada à avoir utilisé les codes QR pour relier des vidéos avec ses articles, ce qui nous a valu de faire des présentations nationales pour montrer l’exemple. La Liberté a même une chaîne YouTube et des médias sociaux très actifs. Il n’y a aucun doute que La Liberté s’est pleinement adaptée à la technologie et qu’elle est même un leader dans le domaine journalistique!

La Ministre Glover fait aussi référence à des « suggestions » qu’elle aurait données pour nous aider mais que nous ne voulions pas l’entendre. Lorsque j’ai rencontré la Ministre Glover avec notre directrice générale le 9 août 2013, elle nous a demandé si nous avions suivi les « conseils » qu’elle avait donnés lors de sa dernière rencontre avec notre directrice générale en avril 2012. Comme je n’étais pas physiquement à cette rencontre, j’ai demandé à la Ministre de m’expliquer elle-même quels étaient ces conseils mais elle ne pouvait pas me les redire. J’ai compris que ces conseils concernaient l’entreprise et les affaires de Presse-Ouest Ltée dont le conseil d’administration est le mieux placé pour en faire la gestion et la supervision.

Soyez assurés, chers lecteurs et lectrices, que le conseil d’administration de Presse Ouest Ltée jouit de l’expertise et de l’expérience de sept membres qui s’exercent dans différents domaines d’affaires et qui ont tous les compétences nécessaires, y compris deux comptables, pour assurer une très bonne gestion de l’entreprise et des affaires de Presse Ouest Ltée à l’intérieur de limites budgétaires sévères. Nous recevons mensuellement les informations nécessaires, y compris financières, pour pouvoir conseiller et aviser, de façon informée, la direction et son équipe pour les aider avec la gestion et les activités de La Liberté.

Inutile de dire qu’une coupure dans notre subvention de plus de 40 000 $ (si l’on prend, par exemple, le dernier exercice financier de l’ancien programme comme référence) est une réalité à laquelle un journal communautaire ne peut s’adapter sans qu’il y ait des conséquences majeures sur sa viabilité.

Mais en toute justice, ce n’est pas seulement la coupure de la subvention fédérale de Patrimoine canadien qui menace le succès et la survie de La Liberté, ce sont aussi les coupures de publicités provenant des différents paliers du gouvernement et des organismes communautaires.

La baisse drastique de notre subvention ajoutée à celle des revenus publicitaires fait en sorte qu’il n’est plus possible de faire survivre La Liberté basé uniquement sur les revenus qu’elle génère. En raison de cette baisse, notre directrice générale a dû prendre des initiatives pour générer des revenus additionnels en dehors du journalisme, y compris la création d’une cellule de marketing et de publicité qui a permis à La Liberté de survivre ces années et d’attendre une révision de la formule appliquée par Patrimoine canadien. Sans ces initiatives, La Liberté, qui demeure la vocation première de Presse Ouest Ltée, opérerait avec un déficit substantiel et serait obligée de fermer ses portes. Par contre, La Liberté ne peut pas continuer de cette façon à la longue.

J’ai envoyé une lettre à la Ministre Glover en date du 20 août 2013, qu’elle nie avoir reçu sur les ondes de Radio-Canada mais avoue l’avoir reçue quelques instants plus tard durant la même entrevue, faisant pour objet une mise à jour au sujet de La Liberté et lui demandant de bien vouloir considérer la formule de financement des magazines afin de l’adapter à La Liberté ou de lui donner une attention particulière dans le même sens qu’une attention particulière est donnée présentement aux publications destinées aux agriculteurs. Je n’ai reçu aucune réponse à ma lettre jusqu’à maintenant, même pas un accusé de réception.

Dans ma lettre, dont une copie a été envoyée à la Société franco-manitobaine, j’ai demandé à la Ministre Glover, qui est aussi responsable des Langues officielles, de faire une intervention en faveur de la communauté francophone et francophile du Manitoba misant sur l’engagement du gouvernement fédéral envers la Loi sur les langues officielles, et plus particulièrement la Partie 7, qui impose des obligations au gouvernement fédéral de prendre des « mesures positives » afin de mettre en œuvre son engagement « à favoriser l’épanouissement des minorités francophones… du Canada et à appuyer leur développement, ainsi qu’à promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français… dans la société canadienne. » Si une attention particulière est donnée aux publications destinées aux agriculteurs sous le Fonds du Canada, il me semble plus que raisonnable, voire nécessaire, qu’une attention particulière soit donnée aux publications de langues officielles en situation minoritaire.

Sans La Liberté, la communauté francophone et francophile du Manitoba subirait un terrible recul car c’est le moyen principal pour communiquer des nouvelles et informations par écrit en français au Manitoba. Empruntant les mots de la Ministre Glover dans sa lettre à l’ancien Ministre Moore, « [l]a perte de cette ressource aurait des conséquences catastrophiques pour l’immigration, les centres communautaires, les écoles, la communauté artistique et à bien d’autres égards. » La triste réalité c’est que La Liberté ne pourra pas survivre longtemps sans le rétablissement de son seul financement gouvernemental.

J’espère pouvoir compter sur votre appui, chers lecteurs et lectrices, afin que La Liberté puisse continuer à connaître le même succès qu’elle a connu jusqu’à maintenant et continuer à contribuer à l’épanouissement de notre belle communauté!

Sincèrement,

Maître Marc E. Marion | Président de Presse-Ouest Ltée. | Le 21 octobre 2013

 

Annexes :

  • PROGRAMME D’AIDE AUX PUBLICATIONS (PAP) : Le journal met à disposition du public les factures de Postes Canada pour la portion de subvention d’aide aux publications.
  • Les lettres et divers documents rattachés au présent mot du président de Presse-Ouest Ltée. sont en ligne par simple hyperlien dans le texte et via l’espace communautaire de partage de documents texte Scribd.
  • Annexes en ligne : LA LIBERTÉ – journal franco-manitobain

 

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