Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le nouveau Comité culturel d’Île-des-Chênes lancera officiellement ses activités ce 25 janvier.

La nouvelle présidente du Comité culturel d’Île-des-Chênes, Monique Barnabé-Saurette.
La nouvelle présidente du Comité culturel d’Île-des-Chênes, Monique Barnabé-Saurette.

Le 25 janvier prochain la communauté francophone d’Île-des-Chênes sera en fête avec le lancement de son nouveau comité culturel. Pour cette occasion, la chanteuse franco-manitobaine, Mme Diva a été invitée pour y apporter une touche musicale.

Cela faisait plusieurs années que les francophones de cette communauté n’avaient plus de comité pour organiser de pareils évènements. « On avait déjà eu un comité culturel dans le passé, se rappelle la présidente du Comité culturel d’Île-des-Chênes, Monique Barnabé-Saurette.

« Mais depuis trois ans, toutes les activités avaient été arrêtées, poursuit-elle. Ce n’est pas le désir qui manquait mais c’est faute d’engagement que l’ancien comité avait cessé de fonctionner. » Selon elle, pour qu’une communauté fonctionne, « il faut que tout le monde s’implique ».

| Deux à trois activités par an

Mais en attendant que d’autres personnes leur viennent en aide, les six membres, Yvette Damphousse, Karine Pilote, Claire Hince, Julie Lessard-Kulchyski et Suzanne Tétreault actuellement sur le comité feront de leur possible pour organiser de façon périodique des activités mais sans trop de pression. « On ne va certainement pas organiser des activités tous les mois, souligne Monique Barnabé-Saurette.

« L’essentiel pour le moment, c’est d’avoir deux à trois fois dans l’année des activités en français », ajoute-t-elle. Et comme activité, les choix sont nombreux. Mais le comité reste aussi ouvert à des propositions. « On va bientôt faire un sondage dans la communauté pour voir quel genre d’activité mettre sur pieds pour intéresser le plus de monde », confie Monique Barnabé-Saurette.

La présidente du Comité culturel d’Île-des-Chênes estime aussi que la reprise des activités culturelles dans la communauté pourrait même être bénéfique pour les résidants des villages environnants. « On n’aura plus besoin de toujours aller en ville ou à Saint-Pierre-Jolys pour avoir des activités en français, se réjouit-elle. Puis les autres aussi peuvent venir chez nous. »

Wilgis AGOSSA