Le nouveau directeur général du Directorat de l’activité sportive, Nicolas Audette, compte proposer une programmation qui rejoindra davantage les francophones en région.
Le Directorat de l’activité sportive (DAS) s’est doté d’un nouveau directeur général, Nicolas Audette, qui entrera en fonction à temps plein dès le 23 avril prochain.
Pour le Bonifacien originaire de Saint-Pierre-Jolys, il s’agit avant tout d’une occasion de contribuer à la vitalité francophone. « Le DAS a été créé pour offrir aux francophones de tout âge la chance de s’amuser en français, rappelle-t-il. C’est important pour nos familles, nos jeunes et nos aînés de pouvoir s’exprimer en français à l’extérieur de la maison, de l’école ou du milieu de travail. Nous voulons vivre en français, et le DAS est un moyen qui nous permet de le faire. »
Nicolas Audette succède à Françoise Uwamariya, qui continuera à évoluer au sein de la communauté sportive manitobaine, à titre de consultante travaillant pour son propre compte. « J’aimerais travailler avec les organismes sportifs communautaires comme le DAS, tout en contribuant aux projets des associations unisports, comme Soccer Manitoba ou Football Manitoba, qui visent à développer les athètes qui pourraient être nos futurs olympiens », indique-t-elle.
Nicolas Audette a d’abord œuvré au sein du DAS en 2011, alors qu’il était contractuel pour l’organisme à but non lucratif. « J’ai contribué à l’organisation du bonspiel de curling du DAS, ainsi qu’à un tournoi de basket-ball, explique-t-il. L’expérience m’a vraiment donné un goût pour l’organisme. Depuis, j’ai été impressionné par les activités du DAS qui cherchent à appuyer les nouveaux arrivants, sans parler des camps d’été en plein air, qui rejoignent les jeunes en région.
« J’ai hâte d’intégrer l’équipe, poursuit-il, pour continuer ce beau travail, et peut-être y apporter quelques nouvelles idées. Le conseil d’administration est dynamique et très positif. Chose certaine, je suis arrivé au bon moment, puisque le DAS entamera une planification stratégique en 2015. D’ici là, j’aurai eu le temps de me familiariser avec son roulement, la programmation déjà élaborée, et son budget et ses sources de financement. »
Quant à ce qui pourrait être ajouté à la programmation actuelle du DAS, Nicolas Audette estime « qu’il ne faut pas perdre de vue les communautés en région ». « De plus, ce serait agréable d’offrir plus d’occasions pour les gens qui, comme moi, aiment pratiquer les sports individuels, comme le cyclisme, mais en groupe, indique-t-il. Une randonnée à vélo organisée par le DAS peut créer des liens entre les participants. C’est une activité sociale qui peut certainement être vécue en français. »