Qu’il fasse -30° C ou +30° C, Kayla Barnabé a trouvé les moyens d’assurer sa bonne condition physique. La Franco-Manitobaine est non seulement habile joueuse de ringuette, mais passionnée de balle-molle.

Kayla Barnabé.
Kayla Barnabé.

Kayla Barnabé est une Franco-Manitobaine très active. L’hiver, elle pratique la ringuette, en tant que membre de l’équipe AA des Bonivital Angels. L’été, elle est lanceuse pour le Winnipeg Lightning, équipe de balle-molle.

« Je ne peux pas imaginer rester à la maison et me tourner les pouces, déclare la résidante de Saint-Vital. Dès janvier, le Lightning se prépare pour la saison de balle-molle. On a des pratiques trois fois par semaine. Et lorsque la saison commence, on ajoute deux parties de balle à notre calendrier hebdomadaire. »

Ce travail ardu a en effet permis au Winnipeg Lightning de se ranger en troisième place, lors des finales provinciales de 2013. « En 2011, on a été la première équipe canadienne à être invitée à participer à la compétition des Nationals, aux États-Unis, souligne Kayla Barnabé. L’équipe y participe depuis, se rendant à Minneapolis tous les ans.

« J’adore la balle-molle, poursuit-elle. Je pratique le sport depuis l’âge de cinq ans. Un jour, j’aimerais faire partie de l’équipe canadienne. J’aime la compétition. Et puis comme lanceuse, je suis au beau milieu de l’action. Il faut avoir les yeux tout le tour de la tête, et c’est très passionnant. »

Également passionnée de ringuette depuis huit ans, Kayla Barnabé se prépare pour la prochaine saison avec les Bonivital Angels. « On s’est déjà mis à pratiquer, souligne-t-elle. Les Angels sont une équipe forte. J’ai bon espoir qu’on se rendra bien loin en 2014-2015, possiblement au championnat de l’Ouest canadien. Et j’ai de nouveaux défis. Deux de mes coéquipières ont été obligées de se retirer du jeu, à cause de commotions, alors j’ai quitté mon poste de joueuse de centre pour devenir défenseure. J’aime protéger le gardien de but. »

Autre défi de taille : celui des conflits d’horaire.

« La période d’entraînement intensif pour la ringuette débute en septembre, mais je dois parfois rater des pratiques, parce que je suis sur le terrain de balle-molle, explique-t-elle. Lorsque c’est le cas, je privilégie les matchs, en laissant tomber les pratiques, ou encore en arrivant un peu en retard. Mes entraîneurs comprennent ma situation. »

Malgré son horaire chargé, Kayla Barnabé se dit fière de ne pas négliger ses études scolaires. « J’ai réussi à maintenir une moyenne de 90 % en 7e année à l’école Christine-Lespérance, souligne-t-elle. J’adore mon cours de français et j’aimerais un jour enseigner l’éducation physique. »

Daniel BAHUAUD