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Hommage au Théâtre Montcalm
Madame la rédactrice,
Dans le cadre des célébrations de son 25e anniversaire, le Théâtre Montcalm a monté une pièce humoristique intitulée El Dorado Snack Bar présentée avec brio à son public gagné d’avance les 26, 27 et 28 février et le 1er mars.
La pièce, dont la mise en scène fut signée par Denis Foidart, membre de la troupe depuis ses débuts, mettait à contribution non moins d’une vingtaine de comédiennes et de comédiens locaux. Ceux-ci ont tourbillonné sur les planches pendant plus de 2 heures et 30 minutes nourris par les rires de la foule qui éclataient incessamment en cascades démontrant son appréciation sans réserve. La majorité des comédiens et comédiennes étaient bien connus, ayant offert leurs talents précédemment, plusieurs à moult reprises au cours des 25 ans de vie de la troupe.
Chaque représentation était offerte sous le signe d’un cachet particulier de grande classe et d’une générosité peu commune. Le jeudi, la pièce était encadrée d’un vin et fromage distingué, les représentations du vendredi et du samedi se déroulaient dans le cadre d’un souper-théâtre convivial et la représentation du dimanche en après-midi offrait un café-dessert en complément.
On n’a rien ménagé non plus au niveau des décors, des costumes, de la technique et des effets sonores et d’éclairage. En effet, les surprises toutes plus agréables les unes que les autres, nous en mettaient plein les yeux et les oreilles à un rythme endiablé.
Enfin, il faut rendre un hommage bien mérité à nos médias francophones provinciaux qui ont souligné de belle façon l’exploit du Théâtre Montcalm qui fêtait ses 25 ans de fidélité à son public. Bravo à Radio-Canada, radio et télévision, et La Liberté. Si les hauts faits urbains de la vitalité francophone tendent à recevoir plus d’attention que les réalisations au rural, Radio-Canada et La Liberté n’ont rien ménagé à l’égard des 25 ans du Théâtre Montcalm.
Bravo et longue vie au Théâtre Montcalm!
Roger Legal | Sainte-Geneviève (Manitoba) | Le 3 mars 2015
Voyage dans le temps
Madame la rédactrice,
Le mercredi 4 mars, j’ai assisté à la réussite d’un voyage dans le temps, grâce à la patience et à la persévérance du tandem Huguette Le Gall et François Lentz. De fait, à l’occasion du centième anniversaire de l’Alliance française, fondée par le professeur W. F. Osborne de l’Université du Manitoba en 1915, les deux ont présenté au public le parcours de l’association dont le triple mandat dans notre milieu n’est pas assez connu : école de langue française, centre de ressources et promoteur de création culturelle.
En feuilletant une publication qui raconte la belle histoire de l’Alliance française « que l’on ne saurait taire », nous souhaitons voir le précieux document enrichir les nombreuses collections du Centre du patrimoine. « Fière de son passé, mais dynamique et moderne, en progrès continu… résolument tournée vers l’avenir » selon Carol Harvey, l’Alliance française est appelée à grandir davantage. Le lien qu’elle cultive avec soin avec la France lui permet de présenter au public francophone et francophile des activités de qualité pour le bénéfice de tous les Manitobains.
Longue vie à l’Alliance française et félicitations au comité du centenaire!
Annette Saint-Pierre, C. M. | Saint-Boniface (Manitoba) | Le 5 mars 2015
Ça prenait un deuxième « Balsy Bastard »
Chers collègues, amis, connaissances et membres de la communauté franco-manitobaine. Mais surtout à toi Justin Johnson.
Je vous écris aujourd’hui avec grande tristesse et déception. Il y a déjà cinq ans que je n’habite plus au Manitoba. Mais, mais soyez assurés que le Manitoba m’habite toujours. Grâce au miracle des réseaux sociaux, des médias traditionnels, des amis et de la famille, on est en mesure de rester branché et à l’affût des beaux projets de notre communauté franco-manitobaine, une communauté qui s’est toujours fait remarquer par son dynamisme, son leadership et sa capacité de se dépasser. Mais, si aujourd’hui on me parle de mon chez-moi, de ma communauté, ce n’est pas avec ces mêmes mots que l’on y fait référence.
Il y a plusieurs mois déjà, j’ai entendu parler d’un beau projet de commémoration de l’impact de Georges Forest dans notre communauté. Voilà un homme intègre, un homme de vision et un homme de principes qui a profondément marqué ma génération, mais plusieurs autres également. Si aujourd’hui je peux étudier, travailler, vivre et défendre mes droits en français, c’est grâce à des pionniers modernes de notre époque comme M. Forest. Cet homme a laissé tellement de legs dans notre communauté qu’il est tout à fait adéquat et de mise qu’un monument soit érigé en son nom et en son honneur pour que toutes les futures générations puissent constater l’impact qu’il a eu sur nous tous.
C’est en apprenant sur ce projet que j’ai également pris conscience de la controverse entourant l’emplacement de ce monument. Une drôle d’histoire, ce débat. Nous voulons nous donner un symbole de fierté, mais nous cherchons à le cacher dans le Parc Provencher. Nous cherchons à rendre hommage à un des nôtres, mais nous ne respectons aucunement les désirs des membres de sa famille. Plusieurs éléments de ce débat me laissent croire que les motifs au cœur de ce projet sont tout autres que ceux de rendre hommage et célébrer ce grand homme qu’est Georges Forest.
Lors des derniers Jeux de la francophonie canadienne, j’ai eu le plaisir d’accueillir les jeunes de la délégation franco-manitobaine devant la Cour suprême du Canada pour qu’ils et elles puissent, à leur tour, reconnaitre et comprendre les luttes qui ont fait en sorte que nous puissions encore parler le français aujourd’hui, que ça soit la Cause Forest ou encore l’obtention de notre gestion scolaire. C’est une histoire que nous nous devons de ne pas taire, ni de cacher.
L’Esplanade Riel est un symbole fort qui agit comme courroie de transmission de langues, de cultures et d’amitiés, et qui est également un symbole de fierté, une fierté d’accueillir les gens “chez nous”! Qui mieux pour accueillir les gens à Saint-Boniface que Georges Forest d’un côté de la rivière et le superbe Musée des droits de la personne de l’autre côté de la rivière? La juxtaposition de ces deux symboles est, à mon avis, une évidence. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ça ne l’est pas pour le comité du monument Georges Forest.
Mais au-delà de toute cette histoire, je souhaiterais parler de respect, un respect qui doit régner à ce moment du débat et surtout un respect des opinions des uns et des autres. Je suis attristée par les histoires qui ont suivi ce débat. On est une communauté qui a toujours encouragé le dialogue, le débat et surtout la solidarité; une communauté qui a fait place à la jeunesse, qui a un profond respect pour ses aînés, et qui a toujours cherché à dialoguer. Lorsque j’ai appris les accusations portées contre Justin Johnson, j’ai été abasourdie.
Chercher à faire taire un jeune leader qui ne cherche qu’à donner une voix à des gens de notre communauté, à nos jeunes et avant tout à la famille de Georges Forest, pour moi, ça va clairement à l’encontre des principes derrière la lutte que menait M. Forest. J’apprends même que la plainte contre M. Johnson a été déposée en anglais, alors que M. Georges Forest s’est battu « jusqu’au boutte » pour la traduction de nos lois et de nos droits en français au Manitoba. M. Ferland, vous n’avez clairement rien compris!
Il ne faut jamais perdre de vue l’objectif du projet. Vous avez travaillé si fort à faire de ce projet une réalité pour que les générations futures puissent en prendre connaissance. Pourquoi ne voulons-nous pas respecter les souhaits des jeunes, cette génération qui se lève, qui s’exprime haut et fort, mais que vous voulez rendre muette?
Cette histoire fait parler de notre communauté pour toutes les mauvaises raisons. Il faut savoir quand céder et tirer sa révérence. Faire place à la jeunesse, lui laisser la parole, lui laisser prendre sa place et lui laisser aussi faire sa trace dans l’histoire du Manitoba. C’est ce qui devrait être notre objectif. Je déplore les actions de ceux qui agissent avant de réfléchir, de ceux qui n’ont aucune cohérence entre leurs paroles et leurs actions.
Je tiens à féliciter Justin Johnson pour sa candeur, son courage et sa détermination de continuer à porter ces messages en son nom personnel, mais aussi au nom de nombreux autres à travers la province et à travers le pays. Justin, garde la tête haute, le dos droit, et n’arrête surtout pas de lutter. Tu portes Georges Forest dans ton cœur, et sa communauté sur tes épaules. Tu es le portrait d’un leader convaincant et pleinement convaincu! Je suis fière de toi, fière de tout ce que tu fais, et fière du CJP d’hier, mais surtout du CJP d’aujourd’hui et de demain. Ne lâche surtout pas, « You Balsy Bastard! ».
Natalie Bernardin | Ottawa (Ontario) | Le 11 mars 2015
Un million? Non, 7 millions
Monsieur le rédacteur,
J’aimerais simplement donner mon appui à la SFM dans sa poursuite contre le gouvernement fédéral afin de redéfinir la notion de francophone. Voici ce que je propose : quand on parle de la francophonie canadienne, on devrait arrêter de parler du million de francophones hors Québec et commencer à parler des sept millions de francophones hors Manitoba!
À bientôt!
Pascal Dubé | Ancien directeur de La Liberté et francophone hors Manitoba | Le 11 mars 2014
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