Par Barbara GORRAND
Pour les néophytes, le ballet, c’est des heures de travail, le royaume de la précision, des costumes sophistiqués, des pointes, un vocabulaire à part… En un mot : un univers intimidant.
Fort de ce constat, le Royal Winnipeg Ballet, la première compagnie fondée au Canada, a mis en place il y a déjà trois ans un évènement informel destiné au grand public, intitulé Barre After Hours, afin de casser les codes d’un monde jugé parfois un peu trop élitiste. “La grande majorité de danseurs ont moins de 30 ans, et nous ne sommes pas différents des autres personnes de notre âge”, s’amuse Stephan Possin. Né en Allemagne, il est arrivé à Winnipeg à l’âge de 18 ans pour intégrer l’école du RWB, et entame désormais sa 6e année au sein du corps de ballet.
Cette année, le danseur a décidé de s’investir davantage en co-organisant, avec la danseuse Sarah Davey, la rencontre Barre After Hours 2017, ce samedi 9 septembre de 21 h à 2 h du matin. “Nous avons prévu une soirée pleine de surprises, avec un verre de champagne, des petits fours, des performances artistiques. Et pour la première fois, nous avons mis à contribution les danseurs! Par exemple, nous avons la chance d’avoir la chanteuse Faouzia, qui viendra chanter pendant que deux danseurs feront une démonstration, en alternance avec les danseurs de l’école qui se produiront avec un DJ. Et nous aurons aussi d’autres rendez-vous tout au long de la soirée, comme la participation des contorsionnistes Anastasia Evsigneeva and Anna Protsiou! L’objectif c’est que tout le monde se sente à l’aise de venir boire un verre avec nous, faire connaissance, nous poser des questions, dans un contexte détendu.”
Chaque année, l’évènement attire plus de 250 personnes, qui profitent de ce moment pour aller découvrir l’envers du décor dans la plus ancienne institution de danse du pays.
Informations et réservations : www.rwb.org/whats-on/show/barre