La Place Stride de Portage-La-Prairie regorgeait de passionnés du hockey, le 1er décembre, alors que les anciens joueurs des Portage Terriers affrontaient les anciens des Bruins de Boston.

Par Daniel BAHUAUD

Pour plus d’un mordu du hockey, le match organisé dans le cadre du 50e anniversaire des Portage Terriers était l’occasion de voir jouer leurs héros de jeunesse.

Tom Parr, un résident d’Emerson, portait le chandail des Bruins, ainsi qu’une casquette de l’équipe, bien garnie d’autographes des joueurs. « Rater ce match aurait été impensable. Je suis fan des Bruins depuis que j’ai cinq ans. Garçon, j’ai adoré Bobby Orr et Phil Esposito. Je me suis même rendu au Boston Gardens en 1988 pour voir jouer cette équipe extraordinaire. C’est la deuxième fois, donc, que j’ai pu voir Ray Bourque et Terry O’Reilly sur la glace. Ils ne m’ont pas déçu. Ces athlètes jouent toujours bien, malgré leur âge. »

Terry O’Reilly, un ancien Bruin au tempérament blagueur, était « plus qu’heureux d’être à Portage-La-Prairie ». « J’ai 66 ans et, au cours de ma carrière, j’ai subi toute une brochette de chirurgies. Je patine beaucoup plus lentement et je m’essouffle plus facilement. Le lendemain d’un match, j’ai mal au dos!

« Rencontrer les fans, c’est un réel plaisir. Un honneur. J’aime beaucoup m’amuser, saluer la foule, taquiner les enfants. À la fin de la première période de la partie, on a joué contre l’équipe junior des Terriers. Des petits gamins de sept et huit ans. On s’est vraiment amusé! »

Terry O’Reilly s’amuse à déjouer les garçons de l’équipe junior des Terriers.
Photo: Daniel Bahuaud

Le pointage final : 10 à 7 en faveur des anciens Bruins.

Pour Preston Meier, un des organisateurs de la soirée, « c’était une expérience presque religieuse ». « J’ai eu l’honneur de jouer avec le Bruins, des athlètes que j’ai vu jouer à la télé, c’est extraordinaire! »

Preston Meier avec une de ses idoles, Raymond Bourque.
Photo: Daniel Bahuaud

Le match du 1er décembre a servi de collecte de fonds pour la Rotary Club de Portage-La-Prairie. Au moment d’écrire ces lignes, la somme récoltée n’avait toujours pas été établie.