Depuis novembre 2017, La Liberté vous amène chaque semaine à la rencontre d’un des 22 nouveaux membres du conseil d’administration de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), élu le 12 octobre.

Par Manella VILA NOVA

Depuis tout petit, Joel Martine se passionne pour les sports. Aujourd’hui président du CA du Directorat de l’activité sportive (DAS), il représente le domaine du sport au CA de la SFM. Avec de la suite dans les idées.

Joel Martine a été habitué à faire du sport en français dès le plus jeune âge. « J’ai joué dans les équipes de l’École Lacerte, puis du Collège Louis-Riel. Sitôt terminé le secondaire, j’ai entraîné l’équipe de hockey pendant sept ans. » Il y a huit ans, il a rejoint l’équipe de hockey créé par le DAS deux ans auparavant. « C’est une équipe composée uniquement de joueurs francophones, de 24 à 49 ans. »

Pendant ses études en administration des affaires à l’Université de Saint-Boniface, il a découvert le programme Été en affaires du Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM), qui aide les jeunes entrepreneurs à démarrer leur compagnie. « J’avais déjà créé ma propre entreprise de nettoyage de fenêtres. J’ai impliqué le CDEM pour continuer à la développer. »

Au cours de sa dernière année universitaire, Joel Martine n’a pas chômé. « J’avais quatre cours à prendre chaque semestre. J’étais l’entraîneur en chef de l’équipe de hockey du Collège Louis-Riel, je présidais le club entrepreneurship étudiant de l’Université de Saint-Boniface. Et en même temps je travaillais au CDEM à temps plein en litéracie financière. À présent, je coordonne l’éducation économique jeunesse. »

À la recherche de nouvelles expériences, il n’a pas hésité à joindre des CA d’organismes francophones. « J’ai siégé sur le CA d’Envol FM, sur celui de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface. J’ai été trésorier du CA du DAS. J’en suis maintenant le président. La SFM est une nouvelle étape pour moi. Je veux voir où le sport se positionne dans la francophonie manitobaine. C’est une opportunité d’être autour de la table pour les changements qui vont se passer. Le DAS existe depuis 10 ans, il est temps pour nous de faire rayonner le sport francophone. »

Joel Martine exprime ainsi sa passion pour les sports et ses convictions francophones : « J’ai toujours aimé les sports, et j’ai toujours pensé qu’ils avaient une place dans la francophonie. Pour moi, le travail est de trouver comment donner l’amour du sport aux futures générations, mais aussi aux plus âgés. La Loi 5 est aussi une opportunité à ne pas manquer pour s’assurer que les sportifs francophones aient une voix et reçoivent un entraînement de qualité. »

Dans la foulée, il espère pouvoir utiliser la tendance actuelle à promouvoir l’activité physique. « C’est à la mode en ce moment. Donc on peut en profiter pour créer des évènements rassembleurs autour du sport en français. C’est plus fun de le faire dans sa langue maternelle. On peut utiliser les sports pour réunir la communauté. S’activer, c’est bon pour la santé physique et mentale de tous. »