La première ronde des séries éliminatoires de la LNH, c’est un peu comme Noël pour les mordus de hockey. Il y a plusieurs matchs-cadeaux à tous les jours, surtout si les parties restent serrées et si chaque série se prolonge au maximum des sept matchs.

Para Roxanne BOUCHARD

En 2016, aucune équipe canadienne n’avait fait les séries éliminatoires. Un malheur qui n’avait pas eu lieu depuis 1970. L’an dernier, seulement deux équipes canadiennes s’étaient qualifiées. Et cette année, trois des sept équipes se sont classées parmi les 16 équipes en séries éliminatoires, qui débutent le 10 avril : Calgary, Winnipeg et Toronto.

Calgary, qui a fini en tête de la conférence de l’Ouest, a connu une saison formidable. L’ajout du coach Bill Peters a vraiment poussé les Flames dans la bonne direction. Les joueurs Johnny Gaudreau, Sean Monahan, Matthew Tkachuk, sans oublier le défenseur Mark Giordano, ont chacun connu une saison exceptionnelle. Ils affronteront les Avalanches du Colorado. Mon instinct me dit : ça va être une série rapide et serrée quand même. Calgary en six matchs.

Winnipeg, qui a fini deuxième dans la division Centrale, a terminé la saison un peu à reculons. Les Jets n’ont pas eu une deuxième moitié de saison aussi impressionnante que la première. Mais ils ont tenu le coup. L’arrivée de Kevin Hayes, muni d’une solide expérience, à la date limite des transactions, devrait aider l’équipe au cours des séries.

Ils affronteront les Blues de Saint-Louis, une des meilleures équipes des derniers mois de la saison. Les Jets devront être forts défensivement. Sinon, la série sera courte. Mes tripes me disent : Winnipeg en sept matchs.

Toronto, qui a fini troisième dans la division Atlantique, a eu une saison remplie de hauts et de bas. Et en prime une année débordante de controverses sur les signatures des contrats de joueurs, entre autres John Tavares, William Nylander et Auston Matthews. Les Leafs affronteront les Bruins de Boston. Les Bruins, c’est une équipe de vétérans qui a de l’expérience en séries éliminatoires. Ils vont être difficiles à battre. Mon intuition me dit : Boston en six matchs.

Les Canadiens de Montréal méritent un coup de chapeau spécial pour la saison qu’ils ont eue. C’est dommage qu’ils aient manqué les séries de seulement quelques petits points.

Les Habs sont quand même restés la belle surprise de l’année. La prochaine saison s’annonce bien pour la Sainte-Flanelle. Il y a de bons jeunes joueurs qui vont faire leur marque au sein de l’équipe. Et le talentueux Jesperi Kotkaniemi va avoir mûri d’un an.Je n’oublie pas mes biensaimés Penguins de Pittsburgh, qui ont eu une saison assez bonne pour finir troisièmes dans la division Métropolitaine. Le gardien de but Matt Murray devra jouer à un niveau exceptionnel pour que l’équipe puisse se rendre en deuxième ronde.

Les Penguins affronteront les Islanders de New York, l’équipe qui s’est le plus améliorée par rapport à l’année dernière. Mon coeur, mais aussi ma tête, mon instinct et mes tripes, me disent : Pittsburgh en sept matchs.

Ma chère Ehlers reste magnifique comme chienne de compagnie. Elle continue de grandir. Mais franchement, je commence à avoir hâte qu’elle arrête sa croissance.

Quant aux Jets et à l’autre Ehlers, bien sûr que nous souhaitons les voir grandir en puissance et subtilité jusqu’au sommet, jusqu’à la Coupe. Et si possible cette année!