L’héliport de l’Hôpital Sainte-Anne est de nouveau en service depuis la fin du mois d’avril, après un an de rénovations pour respecter les normes de Transports Canada.
Par Marie-Lou BERNATCHEZ
Le coût total du projet était de 360 000 $. Il a été financé entièrement par des dons privés. Lions Clubs International a notamment offert 100 000 $ et HyLife a fait un don de 42 250 $. Aucune contribution gouvernementale n’a été recueillie.
Le président du Fonds Hôpital Ste-Anne, Raymond La Flèche, rappelle l’enjeu : « Quand on a su que l’héliport ne pouvait plus opérer à moins de changements majeurs, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose, en autant que l’on ait l’appui de la communauté. D’avoir cette infrastructure, ça peut faire la différence entre la vie et la mort. » Il estime qu’il y a environ une douzaine de transports par année.
Les pompiers, généralement les premiers arrivés sur les lieux en cas d’accident, recommandaient fortement que l’hôpital maintienne les services de transport en hélicoptère.
Comme le précise Raymond La Flèche : « Un transport en hélicoptère de l’Hôpital Sainte-Anne à Winnipeg se fait en 11 minutes seulement. En ambulance ce n’est pas aussi évident. » De plus, contrairement aux transports terrestres, les ambulances des airs ne coûtent rien aux usagers.
Raymond La Flèche explique qu’il est présentement difficile de déterminer le coût exact qu’engendrera l’entretien de l’héliport. « Les tâches d’entretien sont présentement partagées entre les employés de l’hôpital la semaine, et les pompiers pendant les fins de semaine. » Une vérification officielle de l’héliport est effectuée chaque jour.
Bien qu’il s’agisse d’un service essentiel, il espère ne pas avoir besoin de s’en servir souvent.
Au Manitoba, trois villes seulement sont munies d’un héliport pour hôpital : Winnipeg, Portage-La-Prairie et Sainte-Anne.