Pour la 51e édition du Festival du Voyageur, deux axes stratégiques avaient été mis de l’avant : diminuer les files d’attente et réduire l’impact écologique de l’évènement. Bilan.

 

Par Ophélie DOIREAU

 

1er axe stratégique :  la réduction des files d’attente

Nicolas Audette, le gérant du marketing et des communications, revient sur les changements introduits depuis deux ans pour réduire le temps des files d’attente : « Nous avons augmenté les prix et limité les passes pour mieux contrôler la capacité d’accueil du Parc. Nous avons accueilli  36 263 visites au cours des huit jours sans compter les journées scolaires.

« Avant nous vendions beaucoup trop de passes-semaine et on devait ajouter les passes-journaliers. Lorsque les gens arrivaient au Parc ils n’y avaient pas forcément accès puisque la capacité était limitée. L’inaccessibilité ou les files d’attente entretenaient de grosses tensions.

« L’an passé nous avions engagé une compagnie qui s’occupait de la sécurité. Cette année nous avons décidé d’avoir notre propre équipe dotée d’un coordonnateur de la sécurité.

« Ça nous a permis d’avoir plus de contrôle sur les décisions et la politique de sécurité à mettre en place. Cependant nous devons encore nous améliorer sur la question des files d’attentes. »

Nicolas Audette précise quelques points : « Nous avons vendu tous les passes-journaliers pour les samedi 15, dimanche 16, vendredi 21 et samedi  22 février. »

2ème axe stratégique :  la réduction de l’impact écologique

Nicolas Audette l’assure : « Le fait d’être responsable écologiquement est quelque chose qui s’inscrit sur le long terme. C’était la première fois que nous mettions des mesures en place. Il y a évidemment des améliorations à apporter.

« Nous avons pris en compte les commentaires que nous avons reçus. Comme le fait qu’il faut une meilleure signalisation des centres de recyclage.

« Il est aussi nécessaire d’avoir une meilleure éducation sur ce qui est recyclable ou pas. Nous espérons pouvoir installer plus de poubelles.

« L’éducation des festivaliers et des bénévoles est importante, mais nos fournisseurs doivent appliquer les mêmes règles. Il faut que les produits qu’ils vendent soient recyclables ou compostables. Une partie d’entre eux n’a pas respecté cette consigne cette année. »

Les organisateurs considèrent donc que la 51e édition est un point de repères pour les années à venir.

« Grâce à toutes les données que nous avons récoltées tout au long du dernier Festival, nous allons procéder à une évaluation complète des comportements observés. Nous allons pouvoir noter ce qui doit être encouragé et ce qui ne doit pas être réitéré. »

À l’heure d’écrire ces lignes, les responsables du Festival ne savaient pas encore combien de kilos de déchets avaient été produits, ni combien avaient été recyclés ou compostés.

« La compagnie Omar’s Environmental, certifiée en compostage par la Province, doit récupérer les déchets et elle nous donnera un rapport et nous le partagerons plus tard. »