Le Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français (UOF) annonce la nomination d’André Roy à titre de premier recteur permanent de l’établissement.
Par FRANCOPRESSE
André Roy, qui entrera en fonctions officiellement le 1er aout 2020, fait son chemin dans l’administration universitaire depuis le milieu des années 2000, principalement dans des universités du Québec. Il est présentement doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia, à Montréal, poste qu’il occupe depuis 2014 après un séjour de 3 ans à l’Université de Waterloo, en Ontario, à titre de doyen de la Faculté de l’environnement.
« J’ai toujours pensé que j’aimerais ça créer une université ou de participer à la création d’une université et là, ça m’arrive. C’est un peu rêve devenu réalité, mais en même temps, j’avouerais que ça donne un peu le vertige », souligne André Roy dans une vidéo diffusée sur la chaine YouTube de l’UOF.
La présidente du Conseil de gouvernance, Dyane Adam, considère que les expériences universitaires d’André Roy constituent un atout pour la nouvelle université.
« Il a travaillé au sein de plusieurs universités. Pas seulement une, ce qui est très bon. Ça lui a permis de se frotter à différents modèles universitaires. Il a avec lui tout un réseau francophone. Au Québec, ici en Ontario, mais aussi ailleurs au pays, un réseau anglophone. Alors pour nous, c’est un plus, il n’y a pas de doutes », précise-t-elle dans une vidéo.
Vers une première cohorte en septembre 2021
La nomination d’André Roy survient quelques mois après la signature protocolaire de l’entente entre le gouvernement fédéral et le gouvernement ontarien assurant un financement de 126 millions de dollars sur huit ans. Les deux paliers de gouvernement couvriront chacun 50 % de la somme.
L’UOF en est actuellement à l’étape de faire certifier ses programmes d’études transdisciplinaires. À cet effet, l’institution a reçu au début avril une visite virtuelle de la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire (CÉQÉP/PEQAB).
« Leur travail consiste à analyser notre approche pédagogique, notre offre de cours, nos politiques de gouvernance et tous les aspects de l’UOF afin de s’assurer de la qualité de notre projet. Il s’écoulera probablement quelques mois avant de recevoir le rapport CÉQÉP/PEQAB. Tous nos efforts seront récompensés par la signature ministérielle nous autorisant à enseigner nos programmes, à la fin de ce processus », indique Dyane Adam par voie de communiqué.
L’Université de l’Ontario français prévoit accueillir ses premiers étudiants à l’automne 2021.