La gouvernement du Manitoba a fait l’annonce ce 22 septembre par voie de communiqué et a annoncé accorder 100 000 $ au Centre national pour la vérité et la réconciliation pour soutenir la Semaine de la vérité et de la réconciliation.
La ministre de la Réconciliation avec les Autochtones et relations avec le Nord, Alan Lagimodiere a fait la déclaration suivante : « Alors que notre gouvernement poursuit sur la voie de la réconciliation, par le respect, l’engagement, la compréhension et l’action, nous sommes honorés de soutenir des initiatives commémoratives et éducatives comme la Semaine de la vérité et de la réconciliation, qui offrent des occasions cruciales d’apprendre l’histoire et l’héritage des pensionnats autochtones », a déclaré M. Lagimodiere.
« Notre gouvernement a adopté une loi en 2017 pour reconnaître le 30 septembre comme la Journée du chandail orange afin d’encourager la réflexion et les discussions significatives sur les méfaits des pensionnats, et nous continuons à soutenir les programmes qui favorisent ces discussions. »
Un programme de cinq jours est prévu avec une combinaison de vidéos préenregistrées, de sessions de questions-réponses en direct et d’un évènement d’autonomisation des jeunes en personne, chacun d’entre eux étant diffusé en ligne pour permettre aux étudiants de tout le pays de participer.
Présenté par le Centre national pour la vérité et la réconciliation, en partenariat avec des organisations locales et nationales, l’évènement comprend des rencontres avec des auteurs, des cinéastes, des musiciens, des athlètes, des artistes et des conférenciers autochtones.
Le 30 septembre, dernier jour de l’évènement, un programme commémoratif sera diffusé en direct dans tout le pays, en partenariat avec APTN et plusieurs diffuseurs.
« Le Manitoba est le siège du Centre national pour la vérité et la réconciliation, qui travaille sur les terres ancestrales des Anishinaabeg, des Cris, des Ojibwés-Cris, des Dakotas et des Dénés, ainsi que sur la terre natale des Métis de la rivière Rouge », a déclaré Stephanie Scott, directrice générale du Centre national pour la vérité et la réconciliation. « Nous sommes très heureux d’avoir le soutien de la province pour permettre aux jeunes de tout le pays d’entendre les vérités directement des survivants et d’apprendre le rôle qu’ils peuvent jouer dans la réconciliation. »
« Les jeunes ont un rôle important à jouer si nous voulons que la réconciliation soit possible », a déclaré Eugène Arcand, un survivant des pensionnats autochtones qui a fait partie du Cercle des survivants à la CNVR. «Dans un avenir proche, il y aura moins de survivants, c’est donc le moment pour les jeunes de se joindre à la Semaine de la vérité et de la réconciliation pour écouter les survivants qui restent et préserver nos vérités, et faire en sorte que les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux ne soient jamais oubliés. »